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Rebecca Dupont Alessia Manuele Après avoir tué sa femme souffrant d´Alzheimer et avoir été accusé de meurtre au second degré, Michel Cadotte a été reconnu coupable d'homicide involontaire par le jury le 25 février dernier. Certaines personnes sont satisfaites du verdict prononcé par le jury, alors que d´autres estiment que le jugement de Michel Cadotte aurait dû être plus sévère. Cela m'amène à me poser la question suivante: Michel Cadotte mérite-t-il la prison? Il apparaît clair pour nous que M. Cadotte ne devrait pas être condamné à la prison pour avoir voulu respecter le souhait de sa femme en mettant fin à sa souffrance. De plus, le fait que l'épouse de M. Cadotte ne soit pas admissible à l'aide médicale à mourir parce qu'elle ne pouvait pas y consentir et qu'elle n'était pas considérée comme étant en fin de vie met en lumière un débat de société. En premier lieu, quand on voit souffrir quelqu’un qu’on aime, il est évident qu’on veut tout faire pour diminuer sa souffrance. Pendant plusieurs années, Michel Cadotte a été témoin de la disparition graduelle de sa femme Jocelyne Lizotte, qui souffrait de l’Alzheimer. Sa femme ne reconnaissait plus personne et devait passer son temps attachée. Elle n’avait aucune qualité de vie. Lorsque Mme Lizotte était encore en mesure de prendre des décisions, elle avait dit qu’elle <<préférerait mourir plutôt que d’être admise dans un CHSLD>>. Sa mère était décédée d'Alzheimer, et Mme Lizotte ne voulait pas souffrir comme sa mère. La femme de Michel Cadotte désirait mettre fin à sa vie, mais était incapable de le faire seule parce qu’elle était trop handicapée physiquement. M. Cadotte a tout fait pour essayer d'apaiser l’angoisse de sa femme, mais il ne pouvait pas faire grand-chose face à sa maladie. C’est pour cette raison que M. Cadotte, désespéré et voulant aider sa femme, a décidé de l’étouffer pour qu’elle n’ait plus à souffrir. M. Cadotte ne devrait pas être condamné à la prison pour avoir voulu respecter la décision de sa femme de ne plus vivre avec ses nombreux handicaps. En second lieu, la situation de Michel Cadotte démontre qu’il est essentiel de s’interroger en tant que société sur les changements qui doivent être effectués concernant les critères d’admissibilité de l’aide médicale à mourir. En effet, il est inacceptable que la femme de M. Cadotte n’ait pu être admissible à ce type d’aide malgré sa souffrance, ces nombreux handicaps et son absence totale de qualité de vie. Des personnes très souffrantes et atteintes de graves maladies dégénératives incurables ne peuvent actuellement recevoir l’aide médicale à mourir. Leur mort n’est pas considérée comme imminente en raison d’un critère imposé par le gouvernement du Québec et celui d'Ottawa. Il est donc impératif de renvoyer la loi fédérale sur l’aide médicale à mourir en Cour d’appel afin d’empêcher que d'autres personnes souffrent comme madame Lizotte. Il est indéniable que Michel Cadotte ne mérite pas d’être emprisonné pour le meurtre par compassion de sa femme. Un proche aidant ne devrait jamais être poussé à commettre ce type d’acte puisque tout être humain raisonnable ne voudrait pas être maintenu en vie dans des conditions aussi atroces. De plus, étant donné la législation actuelle, Mme Lizotte n’était pas admissible à l’aide médicale à mourir, ce qui est inacceptable. Il faut donc s’assurer, chers lecteurs et lectrices, que l’injuste et horrible situation que Michel Cadotte a vécue se répète à l’avenir.
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Vanessa Balanca Nous faisons des erreurs chaque jour. Par exemple, nous oublions nos clés ou nous faisons tomber une tasse. Cependant, le meurtre n’est pas un accident. Jocelyne Lizotte avait 60 ans lorsque son époux, Michel Cadotte, l’a tuée avec un oreiller. Madame Lizotte a été diagnostiquée avec la maladie d’Alzheimer. Monsieur Cadotte pensait que c’était sa responsabilité de tuer sa femme. La situation devient compliquée lorsque nous réfléchissons aux raisons pour lesquelles il a commis ce crime. Les employés du CHSLD ne prenaient pas soin de Mme Lizotte. M. Cadotte devait visiter sa femme chaque jour pour prendre soin d’elle. Alors il faut poser la question suivante: Michel Cadotte est-il coupable du meurtre de sa femme? Évidemment, la réponse est oui pour des raisons judiciaires et sociales. Pour débuter, le meurtre est un acte illégal. Selon le code criminel du Canada, le meurtre au premier degré est le meurtre commis avec préméditation et de propos délibéré 1. Monsieur Cadotte tombe dans cette catégorie. Il a tué sa femme intentionnellement et volontairement. Néanmoins, ses avocats pensent que cela est plutôt classifié au deuxième degré, car ils ne croient pas que c’était prémédité. Cependant, je ne suis pas d’accord avec cela parce que M. Cadotte est conscient de ce qu’il a fait, même disant que Mme Lizotte «ne souffrait plus» 2. Pour ajouter, Mme Lizotte avait une ordonnance de ne pas être réanimée. Toutefois, il faut réaliser que ceci n’indique pas que M. Cadotte avait le droit de la tuer. De plus, on peut voir comment il est égoïste. Selon le fils de Mme Lizotte, Cadotte a tué sa femme pour mettre fin à ses souffrances à lui et pas à celles de Mme Lizotte 3. Il prenait soin d’elle à tous les jours alors il est évident qu’il en avait assez. En deuxième lieu, Michel Cadotte est la seule personne qui peut être blâmée pour le meurtre de madame Lizotte. Quand Mme Lizotte a été diagnostiquée avec la maladie d’Alzheimer en 2011, il a pris soin d’elle jusqu’à 2013, car elle ne voulait pas «perdre sa dignité» 4. Il était sous une énorme quantité de stress, mais il ne voulait pas laisser sa femme dans un CHSLD même quand sa famille lui a dit de le faire. De plus, il prenait soin de sa femme même quand il l’a mise dans le CHSLD. Il s’est toujours stressé. Ensuite, il a causé beaucoup de douleur vers la famille de Mme Lizotte. Le fils de Mme Lizotte a dit qu’il a perdu sa mère trois fois, la troisième à cause de M. Cadotte. Ceci nous montre, chers lecteurs et lectrices, que ce n’est que M. Cadotte qui a causé la tristesse envers les proches de Lizotte. En résumé, il semble indéniable que Michel Cadotte est coupable du meurtre de sa femme. Il mérite une punition parce qu’il a commis un crime très grave qui a, comme résultat, des conséquences sérieuses. Pour ajouter, M. Cadotte est la seule personne qui peut être blâmée pour ce crime. La loi ne change jamais, il faut que nous commencions à nous y conformer. Il ne devrait pas y avoir d'exceptions, même si on l’appelle un meurtre par compassion. Nombre de mots: 510 1. https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/C-46/section-231.html (Gouvernement du Canada) 2. Monic Néron, «Une charge émotive assez impressionnante», 98.5 FM et La Presse. 3. Morgan Lowrie, «Procès de Michel Cadotte: pas un meurtre par compassion, croient les fils de la victime», Huff Post. 4. Morgan Lowrie, «Procès de Michel Cadotte: pas un meurtre par compassion, croient les fils de la victime», Huff Post. par
Jessica Aloe et Daniel Abboud Rosa Parks, Nelson Mandela et Martin Luther King; Ce sont toutes des personnes qui se sont battues contre le système judiciaire afin d'obtenir des changements révolutionnaires. Récemment, Michel Cadotte s’est, lui aussi, attaqué à ce géant. En 2017, Cet homme a tué son épouse âgée de 60 ans qui avait la maladie d’Alzheimer avec un oreiller. Le tout s’est passé dans un CHSLD (Centre d’hébergement et de soins de longue durée). Il s’est défendu en disant que sa bien-aimée, Jocelyne Lizotte, lui avait mentionné qu’elle ne souhaiterait pas vivre si elle développait la maladie de sa mère: l’Alzheimer. En effet, Mme. Lizotte ne désirait pas séjourner dans un CHSLD. Alors, cette circonstance nous mène à la question suivante: Michel Cadotte mérite-t-il la prison pour le meurtre de sa femme? Pour des raisons morales et politiques, nous pensons que M. Cadotte devrait être condamné à une peine d'emprisonnement à vie avec une possibilité de libération conditionnelle après 10 ans. Pour débuter, plusieurs éléments concernant Michel Cadotte nous mènent à penser que ce meurtre a été commis à des fins personnelles. Il a témoigné le 4 février qu’il «n’en pouvait plus de la voir souffrir»[1]. L’emphase doit être mis sur «il». Ceci ne semble pas être les paroles d’un homme qui a agit pour le mieux de sa conjointe, mais plutôt pour le mieux de lui-même. De plus, Mme. Lizotte n’était pas encore dans un état critique ni en fin de vie. Ce n’est pas comme si elle attendait sa mort! Plusieurs défendent le tueur en disant qu’elle lui avait demander de mourir auparavant advenant au cas que la maladie empire. Ceci dit, cette demande a été fait il y a 12 ans. Qui sait ce qu’elle pensait le 20 février 2017. Elle aurait pu changer d’idée. Ce n’est pas rare d’être déprimé parfois, mais cela ne devrait pas être une excuse pour tuer quelqu’un. Le cerveau humain est un chef d’oeuvre trop complexe pour la compréhension humaine et, même si Madame Lizotte ne semblait pas être consciente physiquement, personne ne peut être sûr de ce qui se passait dans son cerveau. Elle aurait pu s’en sortir! Les apparences sont-ils réellement une défense pour justifier un meurtre? Deuxièmement, nous ne devrions pas changer la loi pour un homme qui est coupable de son crime. Le meurtre au deuxième degré est défini comme un meurtre qui n’était pas planifié, mais la personne avait l’intention de tuer à ce moment. L’homicide involontaire est défini comme un meurtre qui n’était pas destiné à tuer quelqu’un. La punition pour le meurtre au deuxième degré est une peine d’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 10 ans, alors que la punition pour l’homicide involontaire peut varier entre la probation jusqu’à l’emprisonnement à vie. Le geste de Michel Cadotte tombe dans la catégorie du meurtre au deuxième degré, car il correspond à cette description. Il n’a pas planifié le meurtre de sa femme, mais il l’a quand même tuée avec l’intention de le faire. Il connaissait la loi et les conséquences qu’il subirait, mais il a décidé de tuer sa femme malgré tout. Il l’a peut-être fait avec l'intention d'aider sa femme et il a cru que c'était ce qu'elle aurait voulu, mais cela ne change rien aux faits du crime qu'il a commis. Chaque meurtrier à un motif, la seule différence est que son motif était l’amour. Chers lecteurs, pourquoi devrions-nous changer la loi pour lui? Il est évident qu’il a enfreint la loi et, tant qu’aucune faille dans la loi ne puisse être trouvé, Michel Cadotte devrait être reconnu coupable. « Parmi les 540 défendeurs de meurtre de conjoint dans des grands pays urbains, 431 (ou 80%) ont finalement été reconnu coupable du meurtre de leur conjoint.»[2] Ces gens ont été accusés du même crime que Cadotte et ils sont condamnées à une certaine peine d'emprisonnement. S'ils devaient faire face aux conséquences, pourquoi Cadotte serait-il différent? Il devrait faire face aux conséquences comme tout le monde, car sinon nous modifions nos lois pour des criminels. Le seul moment où nous devons promouvoir le changement, c'est quand il aura des conséquences positives. Si on ne laisse pas Cadotte faire face à ses conséquences, nous ouvrirons une porte où quiconque ayant les bonnes motivations pourra commettre un meurtre. Ce changement n’aura pas d’effet positif sur notre avenir et empêchera la loi de promouvoir la justice. Quoi qu’il en soit, M.Cadotte devrait être reconnu coupable pour le meurtre de sa femme, Jocelyne Lizotte. Il est indéniable que M.Cadotte n’a pas commis ce meurtre pour sa femme, mais qu’il l’a plutôt commis pour lui-même. De plus, Michel Cadotte a clairement enfreint le code criminel en pleine connaissance de cause. Ceci dit, M. Cadotte ne rejoindra pas les rangs de Rosa Parks, Nelson Mandela, et Martin Luther King comme héros, mais plutôt comme criminel. Patrick A. Langan et John M. Dawson, « Spouse Murder Defendants in Large Urban Countries», Bureau of Justice Statistics. « The Distinction Between First and Second Degree Murder and Manslaughter », LawyerShop.ca. Paul Chiasson, «Michel Cadotte raconte le jour de la mort de sa femme», https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1151026/justice-proces-michel-cadotte-temoignage par
Matias Alarcon et Vincent De Luca La liberté individuelle est une composante essentielle de la société occidentale. Au Canada, l’euthanasie est utilisée seulement pour les personnes en fin de vie. Cependant, il arrive parfois qu’en fin de vie, une personne ne puisse recevoir ce privilège, quoiqu’il ait été demandé auparavant. En 2015, Michel Cadotte a respecté la volonté de sa femme qui voulait être euthanasiée. Aujourd’hui, on se demande : Michel Cadotte devrait-il aller en prison pour le meurtre de sa femme qui souffrait de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé ? À mon avis, il est évident que la réponse est un non catégorique. Il me semble que Michel Cadotte ne devrait pas être emprisonné pour les deux raisons suivantes : son meurtre était un acte de compassion et mourir était la dernière volonté de Mme Lizotte. Primo, posons-nous la question suivante : quelle est l’utilité du système judiciaire ? Il sert à punir ceux qui ont commis un crime. Cette pénitence corrige les malfaiteurs afin qu’ils puissent être réintégrés à la société sans représenter un danger pour celle-ci. Michel Cadotte a incontestablement commis un crime aux yeux de la justice canadienne en étouffant Mme Lizotte, sa femme atteinte de la maladie d’Alzheimer, dans un centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD). De plus, elle ne recevait pas les soins adéquats ce qui lui infligeait une torture cruelle. Quelle horreur ! Mme Lizotte avait mentionné à son mari qu’elle préférerait mourir plutôt qu’être placée dans un CHSLD. Chers lecteurs, Mettez-vous dans les souliers de M. Cadotte : vous voyez votre femme subir une souffrance qui ne cesse de croître à chaque instant, elle qui n’a pas demandé un tel mode de vie et qui reçoit des soins complètement inadéquats. Comment pourriez-vous endurer cette atrocité lorsqu’il y a une solution évidente, voire humaine ? Secundo, le droit de la personne est la fondation de la Constitution canadienne. Tout comme le droit à la vie, chaque personne devrait avoir le droit à la mort. C’est dans cette optique que nous devons être conscients de la volonté de Mme Lizotte. À cet égard, je crois qu’elle et son mari passionné ont subi une grande injustice. En 1997, dans un cas similaire à celui de M. Cadotte, le juge Nobel de la Cour du Banc de la Reine a affirmé qu’il serait cruel, inhabituel et contraire à la Constitution canadienne de condamner en prison à vie une personne pour un acte de compassion . En effet, nous pouvons le constater : Michel Cadotte n’est pas le premier philanthrope qui se fait piéger par des lois sadiques et démodées et il ne sera pas le dernier.(1) Le fait que cette affaire soit un schisme politique au Canada et que M. Cadotte se fasse martyriser ne devrait pas être toléré. Levons-nous et défendons les droits qui nous sont garantis par la Constitution canadienne. Ultimo, il est indéniablement évident que Michel Cadotte ne mérite point une sentence en prison puisqu'il ne représente pas un danger pour la société canadienne. À mon avis, il serait très inopportun de condamner Michel Cadotte pour cet acte de compassion. Il a su offrir à sa femme ce que personne, ni même les professionnels de la santé, ne pouvait lui donner: la paix du repos éternel. Alors, chers lecteurs, pourquoi nous posons-nous cette question alors que Michel Cadotte ne faisait que respecter la volonté de sa femme? https://ici.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/latimer/index.htm. par
Amanda Vanasse «Désolé, j’ai pété ma coche, elle n’est plus de ce monde».1 Voici les mots de Michel Cadotte, cinquante-sept ans, qui a admis avoir étouffé son épouse, Jocelyne Lizotte, atteinte du stade le plus avancé de la maladie d’Alzheimer. Dans cette optique, le jury a soit le choix de faire preuve d’humanité en accusant monsieur Cadotte d’homicide involontaire ou de lui imposer la peine maximale en l’accusant de meurtre non prémédité. Chers lecteurs et lectrices de la section FLEcture, ceci nous amène donc à la question suivante: «Michel Cadotte mérite-t-il d’être condamné à la prison?» Il est évident que le jury ne peut lui donner cette peine puisque le motif principal qui l’a poussé à commettre ce crime était la compassion et qu’il avait complètement perdu contact avec la réalité en raison de son état dépressif au moment du meurtre. Premièrement, contrairement à un meurtre commis par malice, le meurtre par compassion se définit par le désir de préserver la dignité d’un individu atteint d’une maladie fatale et de mettre fin à ses souffrances. Dans le cas de Jocelyne Lizotte, son souhait le plus cher, ayant vu sa propre mère souffrir de la maladie d’Alzheimer, était de mourir dans la dignité humaine et non de finir comme sa mère qui était devenue complètement inapte au moment de s’éteindre. Alors, si l’on retient cette hypothèse, nous pouvons en venir à la conclusion que Michel Cadotte a exaucé le souhait de sa femme en mettant un terme aux jours de celle-ci. Or, le crime de monsieur Cadotte, à mon avis, répond à tous les critères du meurtre par compassion et peut donc être défini ainsi. Dans cette perspective, chers lecteurs et lectrices, croyez-vous que Michel Cadotte devrait être condamné à l’emprisonnement lorsqu’il ne pose aucun réel danger pour le commun des mortels? Selon moi, la réponse est indéniablement non. Michel Cadotte, dont le crime n’avait pour motivation que l’amour qu’il portait à sa femme, ne devrait pas être reconnu coupable de meurtre non prémédité. Pour justifier ce fait, prenons comme exemple les meurtres des deux enfants de Guy Turcotte. Ce dernier avait poignardé ses jeunes enfants puisque la haine qu’il avait pour sa femme avait dépassé l’amour qu’il avait pour Anne-Sophie, sa fille de trois ans et Olivier, son fils de cinq ans. Monsieur Turcotte avait écopé de dix-sept ans de prison et avait été reconnu coupable des meurtres non prémédités de ses deux enfants.2 Le motif de ces deux meurtres était la perversité alors que le motif du meurtre de Jocelyne Lyzotte était la compassion. Alors, en principe, Michel Cadotte ne devrait certainement pas écoper de la même sentence étant donné qu’il a commis un meurtre par compassion. Deuxièmement, la maladie fatale de son épouse avait bouleversé Michel Cadotte et l’avait rendu dépressif. Il avait donc complètement perdu contact avec la réalité au moment de mettre fin aux souffrances de sa femme. Dans cette optique, ne pensez-vous pas, chers lecteurs et lectrices de la section FLEcture, que monsieur Cadotte devrait obtenir la peine minimale en raison de la dépression dont il souffrait à force de faire composer avec la maladie de son épouse? À mon avis, le jury devrait l’accuser d’homicide involontaire puisqu’il était dans un état dépressif. Ceci peut être justifié par le fait qu’il se révélait incapable de distinguer le bien du mal au moment de commettre le meurtre de Jocelyne Lizotte. Monsieur Cadotte croyait qu’il ne faisait que la délivrer de ses souffrances et que c’était éthiquement correct d’agir ainsi. La loi est faite d’une certaine manière qu’elle protège les citoyens atteints de maladies mentales en les considérant comme non criminellement responsables pour cause de troubles mentaux. Théoriquement, le fait que Michel Cadotte était atteint d’une maladie mentale, comme la dépression, l’empêche d’être accusé de meurtre non prémédité et d’écoper de l’emprisonnement puisqu’il est protégé par la loi. Pour conclure, il est évident que Michel Cadotte ne mérite pas l’emprisonnement, car il a commis un meurtre par compassion. De plus, la maladie fatale de Jocelyne Lizotte l’avait rendu dépressif. Alors, Michel Cadotte n’avait pas toutes ses facultés au moment où il a mis un terme aux jours de sa femme. Il serait donc primordial, à mon avis, que le jury l’accuse d’homicide involontaire et non de meurtre non prémédité. Je crois également qu’un débat sur le meurtre par compassion devrait être lancé afin qu’il soit un jour reconnu aux yeux de la loi. 1. Nicolas Bérubé, «Accusé d’avoir tué sa femme atteinte d’Alzheimer», La Presse. 2. Karine Bastien, «Guy Turcotte coupable de meurtre non prémédité», Radio-Canada. par
Giordano Mandato et Lisa Nguyen Les actes de chaque individu ne sont pas nécessairement commis par méchanceté. Il existe toujours des circonstances et des raisons qui guident nos actions. Par contre, devrions-nous prendre ces circonstances en considération quand un individu enfreint la loi? Le meurtre de Jocelyne Lizotte est un exemple de ce type d'infraction au code criminel. Certains croient que Michel Cadotte, le mari de Mme Lizotte, mérite la prison pour avoir mis fin aux jours de sa femme. Par contre, d'autres estiment qu'il devrait plutȏt ȇtre accusé d'homicide involontaire puisqu'il a commis un meurtre par compassion. Chers lecteurs et lectrices, croyez-vous que Michel Cadotte mérite la prison pour le meurtre de sa femme? On croit fermement que non à cause des principes éthiques et à cause des conséquences négatives de la prison. Premièrement, Michel Cadotte ne mérite pas la prison pour avoir tué sa femme. En effet, les lois sont principalement mises en place pour condamner les actes immoraux de notre société. Mȇme si le «meurtre par compassion» n'existe pas aux yeux de la loi, la législation est destinée à changer en se basant sur les idéologies de notre société. Il est indéniable que M. Cadotte n'a pas commis cet acte par malice, mais l'a plutȏt commis par amour. Il visitait sa femme tous les jours pour l’aider à manger, pour l’aider à marcher et pour l’aider à aller aux toilettes. Pensez-vous vraiment que ces actes ont été commis sans bonnes intentions? Mme Lizotte était tellement coupée de la réalité que M. Cadotte a commis le meurtre uniquement « [Pour qu’elle] ne souffre plus». Imaginez si vous étiez dans la mȇme position. Ne seriez-vous pas plus affectés que la victime elle-mȇme? On croit que les actes qui ont provoqué ce délit rendent Michel Cadotte moins coupable parce qu´il n'avait jamais eu l'intention d´infliger du mal à sa femme. Deuxièmement, la fonction de la loi est de protéger la société des personnes dangereuses. Par contre, la position de la loi devient plus compliquée dans un cas comme celui de Michel Cadotte. Il a commis un acte terrible, mais ce n’est pas quelqu’un qui mettra la vie des autres en danger, alors il n’est pas nécessaire de le jeter en prison. Il a tué sa femme avec l’intention de mettre une fin à sa douleur. De la perspective de M. Cadotte, il a sauvé sa femme et c’est pour cette raison qu’il dit qu’il ne changerait rien s’il devait le refaire. Il n’a aucun regret. Le système pénitentiaire sert de source de réhabilitation, mais quand quelqu’un est aussi confiant et convaincu du bien-fondé de ses actions, la prison n’est plus efficace. La prison peut être une expérience très traumatisante et ça ne vaut pas la peine qu’il y soit condamné. La source de ce problème est le centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). M. Cadotte n’était pas satisfait de l’aide que sa femme recevait, et c’est à cause de ceci qu’il a commis l’acte terrible. Si on le jette en prison, on dirige l’attention vers Michel Cadotte au lieu de la diriger vers les CHSLD. Cela ne servira à rien, car aucun problème ne sera résolu. Il faut qu’on aide M. Cadotte au lieu de le condamner à une punition aussi sévère que la prison. En somme, on croit fermement que Michel Cadotte ne mérite pas la prison pour le meurtre de sa femme. Quand Michel Cadotte a mis fin aux jours de sa femme, c´était un acte sans méchanceté. M. Cadotte voulait seulement supprimer les souffrances que sa femme subissait. Cet acte, mȇme s'il est considéré comme immoral, a apporté M. Cadotte plus de chagrin vu que c´était motivé par l’amour plutȏt que par la malice. À notre avis, on note aussi que la prison apporterait beaucoup d’autres effets négatifs à la santé mentale de M. Cadotte et ne réglerait pas le problème avec le CHSLD. Le meurtre par compassion n'existe pas encore, mais le devrait-il? On s’oppose à l'idée que Michel Cadotte mérite la prison, mais cette affaire judiciaire, devrait-elle changer nos perspectives sur la loi dans l’avenir? par
Kathy Vo et Loïc Sauvé Au Québec, une injustice a été commise le 20 février 2017 lorsque Michel Cadotte a étouffé sa femme avec un oreiller alors qu’elle ne pouvait même pas se défendre. Certains croient que cette action est un meurtre par compassion, car Madame Lizotte souffrait d’Alzheimer et elle n’avait plus une bonne qualité de vie. D’autres, comme les fils de la victime, David et Danick Desautels, croient que Michel Cadotte voulait mettre fin à sa propre souffrance et que cela n’était pas un crime d’amour. En réfléchissant aux sentiments de la famille, croyez-vous, chers lecteurs et lectrices, que Michel Cadotte mérite la prison? À notre avis, Monsieur Cadotte doit être emprisonné pour des raisons sociales et des raisons morales. Premièrement, il est nécessaire de prendre conscience des impacts sociaux négatifs qui surviendront si Michel Cadotte n’est pas emprisonné. En effet, si Michel Cadotte ne se retrouve pas derrière les barreaux, d'autres personnes pourraient commettre le même crime que lui en espérant s'en tirer sans problème. Voulez-vous, chers lecteurs et lectrices, vivre dans une société où le meurtre est permis? Comme cela serait horrible! Pour cette raison, on doit punir ceux qui ont violé la loi. De plus, le public ne doit pas laisser un homme essayer de se prendre pour Dieu. Selon Danick Desautels, le fils de Jocelyne Lizotte, Cadotte croyait que sa femme «...était à [lui], était [sa] possession.» [1]. Michel Cadotte a été impulsif et il a pris les choses en mains sans consulter les autres membres de la famille. Ne croyez-vous pas que c'est injuste pour cette pauvre famille? En résumé, les actions de Michel Cadotte sont inexcusables et maintenant, il doit en payer le prix. Deuxièmement, nous pensons que Michel Cadotte devrait être incarcéré pour des raisons morales. Monsieur Cadotte affirme qu’il a mis fin à la vie de sa femme pour lui rendre service. En effet, il a dit qu’il a commis ce crime immoral, car sa femme aurait voulu mourir au lieu d'être admise dans un CHSLD (Centres d'hébergement de soins de longue durée) [2]. Ceci ne devrait pas être une excuse pour ce crime puisque nous ne savons pas avec certitude si la femme de Michel Cadotte préférait toujours mourir que de rester dans un CHSLD. Cela démontre qu’il aurait pu tuer sa femme pour des raisons personnelles plutôt que pour l’aider. Effectivement, ceci explique pourquoi il a envoyé un texte qui dit qu’il «… a pété [sa] coche...» [3] après avoir étouffé sa femme. Pensez-vous qu’un homme innocent dirait ça après avoir tué sa femme? De plus, M. Cadotte a effacé sa femme de ce monde même si elle n’était pas en fin de vie. Autrement dit, Michel Cadotte est allé contre l’avis d’un professionnel. Il n’avait aucune expérience en médecine, mais il a décidé lui même qu’elle devrait mourir. Absolument inacceptable! Bref, M. Cadotte a agi égoïstement et il a ignoré l’avis d’un médecin. Ceci est complètement immoral. En résumé, il est évident que Michel Cadotte devrait être emprisonné, car les actions qu’il a commises sont illégales. De plus, s’il n'est pas puni sévèrement pour son crime, une tendance, où les personnes en fin de vie se font tuer par des proches, risque d'être créée au Québec. Selon nous, il est absolument clair que ce geste immoral doit être puni pour éviter d'autres crimes similaires. Nous croyons que cette situation est importante puisqu’elle nous pousse à discuter de la mort assistée et des qualifications pour être considéré comme étant «en fin de vie». [1] Morgan Lowrie, «Procès de Michel Cadotte: pas un meurtre par compassion, croient les fils de la victime», Huffington post [2] Isabelle Ducas, «Le manque de soins en CHSLD au centre du procès de Michel Cadotte», La Presse [3] Philippe Bonneville, «Avant de tuer sa conjointe, Michel Cadotte s’était informé sur l’aide médicale à mourir», 98.5 fm par
Elisia Alfano Au Québec, l’aide médicale à mourir est acceptée, mais les demandes demeurent rares. Par contre, le suicide assisté n’est pas permis et cela vient avec des conséquences, comme la prison. Cependant, que se passe-t-il si nous commettons cet acte pour la bonne raison? C’est le cas de Michel Cadotte qui a tué sa femme par compassion pour mettre fin à ses souffrances. Pendant que Michel Cadotte subi son procès, on se demande s’il mérite vraiment d’aller en prison pour ses actions. Chers lecteurs et lectrices, comme Michel a commis cet acte pour une bonne raison, il ne devrait pas aller en prison. D’abord, il est évident que le cas de Michel Cadotte a ouvert un grand débat lorsqu’il a tué sa femme en 2017. Le jury tente de décider quelle conséquence il mérite pour ce genre d’action. Jocelyne Lizotte avait 60 ans lorsqu’elle a été tuée par son mari. Elle avait un cas très avancé d’Alzheimer et elle ne pouvait plus vivre. Pour cette raison, même si on pense que M. Cadotte n’était pas dans un bon état, il est évident qu’il pensait que sa femme était en fin de vie. Michel aimait sa femme et ne voulait plus qu’elle souffre. Voilà pourquoi il l’a tuée par compassion! Il n’avait pas d’autre choix puisque les médecins ont refusé sa demande de procurer pour l’aide médicale à mourir à sa femme. Même s’il a été accusé de meurtre au deuxième degré, pensez-vous vraiment qu’il devrait aller en prison? Chers lecteurs et lectrices, M. Cadotte n’est pas un danger pour la société, il voulait juste faire la meilleure chose pour sa femme. Madame Lizotte a même avoué qu’elle préférait mourir que d’être placée et de finir comme sa mère. Puisque M. Cadotte a pris sa décision en respectant les vœux de sa femme, il l’a tuée pour une raison valide. Pensez-y. Si nous étions à sa place, que ferions-nous? En conclusion, le cas de Michel Cadotte n’est pas facile pour le jury. Même s’il est responsable du meurtre de sa femme, ses intentions étaient nobles. Puisque le meurtre a été commis par compassion et rien d’autre, Michel Cadotte ne mérite pas la prison. Sa femme souffrait trop et ce n’était pas juste pour elle. Si les médecins ne veulent pas commencer à fournir l’aide médicale à mourir plus souvent, c’est à nous de changer les lois et de permettre le suicide assisté. par
Gabrielle Calabrese et Michael Minello Noir ou blanc. Innocent ou coupable. Oui ou non. Les affaires de loi et de justice ne sont pas toujours si binaires. Ce sont les procès qui se trouvent dans la zone grise du système de justice qui captent souvent l'attention du public. Le procès juridique de Michel Cadotte a récemment relancé le débat sur l'aide médicale à mourir et sur celui de l'état de nos centres médicaux. Accusé du meurtre au second degré de sa femme atteinte de la maladie d'Alzheimer, Jocelyne Lizotte, Michel Cadotte, à notre avis, a été laissé tomber par l'État. Ce cas a remis en question les lois existantes et a rendu la tâche du jury et du juge très difficile. Présentement, l'aide médicale à mourir est incomplète dans la loi québécoise. Cela prive plusieurs familles comme celle de M. Cadotte de soulager la souffrance de leurs êtres qui sont en fin de vie. Comment réagiriez-vous si vous voyiez vos aimés souffrir? N’est-ce pas inhumain de les laisser misérables? Il faut se poser la question: Michel Cadotte est-il coupable? Nous sommes convaincus que la réponse est bel et bien non. Dans un premier temps, il est évident que nous vivons dans une province avec un système médical ayant plusieurs failles. En vérité, Michel Cadotte est victime d'un système de santé mal dirigé. Mme Lizotte, femme de M. Cadotte et atteinte d'Alzheimer, ne voulait pas se retrouver dans un Centre d'hébergement de soins de longue durée (CHSLD) comme sa mère. Elle aurait préféré mourir à la place. Malgré les voeux de sa femme et le fait qu’il n’était plus capable de jongler entre son emploi et la santé de Mme Lizotte, M. Cadotte, qui voulait seulement que sa femme soit bien traitée, a confié le bien-être de sa conjointe au CHSLD. Quelle erreur! Le manque de personnel dans le réseau des CHSLD est criant. Son impact sur les soins aux patients peut s'apparenter à de la négligence. L’Alzheimer est une maladie qui, petit à petit, dérobe la personnalité à la personne atteinte, l’identité et l’indépendance. Chaque jour, M. Cadotte visitait sa femme pour la faire manger, faire sa lessive, lui faire sa toilette et la faire marcher dans le corridor, parce que les employés débordés n'avaient pas le temps de s'en occuper. Chers lecteurs, imaginez votre aimé dans le désespoir. Les conditions de plusieurs CHSLD sont épouvantables pour un centre supposé prendre soin de vous pour plusieurs années. Dans un pays industrialisé comme le Canada, la condition de notre système de santé est inacceptable. Nos aimés méritent mieux. Dans un second temps, l’acte qu’a commis Michel Cadotte n’était qu’une réponse aux souhaits de sa femme et à l’insuffisance de la loi. En fait, avant sa détérioration mentale, Mme Lizotte avait exprimé son désir de mourir lorsque la maladie aurait atteint la majorité de ses capacités neurologiques. Celle-ci ayant ressenti une tristesse prolongée face à sa propre mère débilitée par l’Alzheimer, Mme Lizotte ne voulait pas que sa situation devienne un fardeau pour sa famille. Puisque Mme Lizotte était réduite à une existence pratiquement végétative pour le restant de sa vie et était consentante à l’aide médicale à mourir avant d’avoir atteint cet état, pourquoi a-t-il fallu que son époux l’étouffe avec un oreiller? La réponse est simple: les lois concernant le suicide assisté ne s’appliquent pas au cas de Mme Lizotte et non plus à des milliers d’autres cas. Il faudrait donc rendre plus flexibles ces lois afin d’accommoder le plus possible de familles souffrantes. Par exemple, ceux qui sont sévèrement et perpétuellement déprimés ou qui sont complètement paralysés ne peuvent pas profiter de l’aide médicale à mourir parce qu’ils ne sont pas considérés comme étant «en fin de vie». Il faudrait réformer ces lois pour permettre à un plus grand nombre de personnes d’accéder au suicide assisté et pour prévenir la répétition d’un procès comme celui de Michel Cadotte. En somme, pour son meurtre par compassion, Michel Cadotte ne mérite pas l’incarcération. Chers Canadiens et Canadiennes, l’état de nos centres médicaux est complètement inacceptable. Quant à Michel Cadotte, nous sommes certains qu’il est victime d’un système gouvernemental mal organisé. La loi nous a laissés tomber. Nous sommes tous fiers de notre système de soins de santé, par contre, il faut reconnaître qu’il a plusieurs failles. Il faut passer de la parole aux actes. Espérons que ce procès, qui a éclairci ces zones grises dans la loi et dans le domaine de la santé, nous incitera à réformer le système. par
Liana Brunetta et Olivia Integlia Le Canada a toujours été reconnu autour du monde comme ayant un système judiciaire unique. Notre société démocratique dépend largement de la manière dont nous intégrons les principes de droits et de libertés dans nos lois et nos verdicts. Cependant, la peine clémente de Michel Cadotte, l’homme coupable d’avoir tué sa femme souffrant de la maladie d’Alzheimer, démontre qu’il y a un problème dans notre système de justice, étant donné que la sentence de Michel Cadotte n’est pas adéquate par rapport au crime qu’il a commis. Donc, cher lecteurs, pensez-vous réellement qu’en lui donnant une peine douce, Michel Cadotte a reçu la justice qu’il méritait? Compte-tenu de son état mental et de notre obligation morale de le punir, il est indéniable qu’il devrait recevoir une peine de prison de longue durée pour ses actions incompréhensives. En premier lieu, l’état mental de Michel Cadotte, au moment du crime, est douteux. Depuis la fin du mois de février, Michel Cadotte a été reconnu coupable d’homicide «involontaire». Pourtant, cette réclamation est remise en question. Les fils de Jocelyn Lizotte, la victime, ont abordé le sujet d’égoïsme de M. Cadotte pendant leurs témoignages. Danick Desautels, un de ses fils, a dit directement à M. Cadotte, «Je sais très bien que tu ne l’as fait que pour toi, pour te libérer toi.» Donc, croyez-vous que M. Cadotte a commis le meurtre pour mettre fin aux souffrances de sa femme ou pour se libérer de ses propres afflictions? Après avoir entendu la malheur de la famille de Mme Lizotte, c’est donc évident qu’aux yeux de ses fils, les intentions de M. Cadotte n’était pas remplies de compassion. En outre, Michel Cadotte a empêcher sa femme d’avoir une mort naturelle et paisible lorsqu’il a laissé ses émotions prendre le contrôle de ses actions. Il est donc impossible d’oublier le fait que ses actions étaient égoïstes, étant donné qu’il n’y a aucune raison pour croire le contraire. Oui, il a tenu beaucoup de responsabilité avec le traitement de la maladie de Mme Lizotte, mais ceci ne justifie pas ses actions. Un crime si grave mérite une peine de longue durée, non seulement pour réclamer la justice pour Jocelyne Lizotte, mais pour sa famille aussi. En deuxième lieu, afin d'améliorer la réputation des jurés et des juges, nous devons commencer à rendre justice à ceux qui le méritent. En effectuant des mesures avec l’objectif d’imposer une punition adéquate à Michel Cadotte pour la mort de sa femme, nous obtenons des changements tangibles. Non seulement recevons-nous la justice légitime que Jocelyn Lizotte mérite, mais nous remplirons notre obligation morale. Selon le Huffingtonpost, « (Jocelyne Lizotte) ne pouvait ni parler, ni reconnaître ses proches, ni s'acquitter de ses tâches quotidiennes » alors, comment peut-elle avoir pu prendre une décision de vie ou de mort? Michel Cadotte, étant son mari, n'était pas en position de prendre cette décision par lui-même en ce qui concerne la valeur de la vie de Mme Lizotte. De plus, ses actions ne sont pas différentes de celles d'un meurtre. Il l'a déshumanisée et il n'a démontré aucun remord pour ses actions. Si Michel Cadotte reçoit une peine clémente, cela indiquera que la vie de Mme Lizotte n’a pas de valeur aux yeux de la loi. Aussi, cela implique que nous ne valorisons pas les droits de nos citoyens, étant donné que nous ne pouvons pas tenir un homme responsable d'un meurtre qu'il a admis avoir commis sans regret. Au contraire, une peine sévère permet à la société de suivre en conséquence la loi en sympathisant avec la victime. Il est impératif que notre système de justice tienne ceux qui enfreignent les lois responsables de leurs actions. Si nous n'obtenons pas la justice qu'elle mérite, cela démontre un manque de progrès dans nos lois ainsi qu'une occasion manquée pour renforcer les principes moraux. Pour conclure, Michel Cadotte n’est pas au-dessus de la loi, donc il doit faire face aux répercussions sévères de ses actes criminels. En lui donnant une longue peine de prison, on s'assure que Michel Cadotte reçoive une punition adéquate. Tout d’abord, en le tenant responsable, nous reconnaîtrons les véritables intentions de ses actes. De plus, on accomplit notre obligation morale lorsqu’on apporte la justice pour Jocelyn Lizotte qui a perdu sa vie aux mains de son mari. Enfin, Michel Cadotte ne peut pas être pardonné pour ses actions. Il devrait passer la fin de ses jours en prison pour se repentir. |
AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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