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Matias Alarcon et Vincent De Luca La liberté individuelle est une composante essentielle de la société occidentale. Au Canada, l’euthanasie est utilisée seulement pour les personnes en fin de vie. Cependant, il arrive parfois qu’en fin de vie, une personne ne puisse recevoir ce privilège, quoiqu’il ait été demandé auparavant. En 2015, Michel Cadotte a respecté la volonté de sa femme qui voulait être euthanasiée. Aujourd’hui, on se demande : Michel Cadotte devrait-il aller en prison pour le meurtre de sa femme qui souffrait de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé ? À mon avis, il est évident que la réponse est un non catégorique. Il me semble que Michel Cadotte ne devrait pas être emprisonné pour les deux raisons suivantes : son meurtre était un acte de compassion et mourir était la dernière volonté de Mme Lizotte. Primo, posons-nous la question suivante : quelle est l’utilité du système judiciaire ? Il sert à punir ceux qui ont commis un crime. Cette pénitence corrige les malfaiteurs afin qu’ils puissent être réintégrés à la société sans représenter un danger pour celle-ci. Michel Cadotte a incontestablement commis un crime aux yeux de la justice canadienne en étouffant Mme Lizotte, sa femme atteinte de la maladie d’Alzheimer, dans un centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD). De plus, elle ne recevait pas les soins adéquats ce qui lui infligeait une torture cruelle. Quelle horreur ! Mme Lizotte avait mentionné à son mari qu’elle préférerait mourir plutôt qu’être placée dans un CHSLD. Chers lecteurs, Mettez-vous dans les souliers de M. Cadotte : vous voyez votre femme subir une souffrance qui ne cesse de croître à chaque instant, elle qui n’a pas demandé un tel mode de vie et qui reçoit des soins complètement inadéquats. Comment pourriez-vous endurer cette atrocité lorsqu’il y a une solution évidente, voire humaine ? Secundo, le droit de la personne est la fondation de la Constitution canadienne. Tout comme le droit à la vie, chaque personne devrait avoir le droit à la mort. C’est dans cette optique que nous devons être conscients de la volonté de Mme Lizotte. À cet égard, je crois qu’elle et son mari passionné ont subi une grande injustice. En 1997, dans un cas similaire à celui de M. Cadotte, le juge Nobel de la Cour du Banc de la Reine a affirmé qu’il serait cruel, inhabituel et contraire à la Constitution canadienne de condamner en prison à vie une personne pour un acte de compassion . En effet, nous pouvons le constater : Michel Cadotte n’est pas le premier philanthrope qui se fait piéger par des lois sadiques et démodées et il ne sera pas le dernier.(1) Le fait que cette affaire soit un schisme politique au Canada et que M. Cadotte se fasse martyriser ne devrait pas être toléré. Levons-nous et défendons les droits qui nous sont garantis par la Constitution canadienne. Ultimo, il est indéniablement évident que Michel Cadotte ne mérite point une sentence en prison puisqu'il ne représente pas un danger pour la société canadienne. À mon avis, il serait très inopportun de condamner Michel Cadotte pour cet acte de compassion. Il a su offrir à sa femme ce que personne, ni même les professionnels de la santé, ne pouvait lui donner: la paix du repos éternel. Alors, chers lecteurs, pourquoi nous posons-nous cette question alors que Michel Cadotte ne faisait que respecter la volonté de sa femme? https://ici.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/latimer/index.htm.
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AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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