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Daniel Abboud et Maxime Legault «Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l’éducation». Ce que constate Confucius il y a plusieurs siècles est toujours un élément significatif aujourd’hui. En effet, l’éducation définit l’avenir de l’individu. Or, tous les individus ont un contexte éducatif différent. Au Québec, on a le choix entre deux systèmes d’éducation très différent l’un de l’autre. Certains se tournent vers le secteur public qui est moins coûteux, et d’autres se tournent vers le secteur privé qui répond mieux aux besoins de la population. Ce choix est possible grâce aux subventions du gouvernement des écoles privées. Des partis tels que Québec Solidaire souhaitent abolir les subventions des écoles privées. Chers internautes, est-ce qu’on devrait arrêter de subventionner les écoles privées? Advenant le cas où on couperait celles-ci, préparons-nous à des conséquences économiques négatives et à la perte d’une éducation qui répond mieux aux besoins de la population. Pour débuter, les écoles privées aident à alléger la pression sur le gouvernement en égard à ses dépenses sur les écoles. Dans le système public, il doit payer pour toute l’éducation de l’élève ce qui n’est pas une légère dépense. D’un autre côté, nous avons le système d’éducation privé qui est responsable de l’éducation d’à peu près 12%1 des élèves du Québec où le gouvernement doit seulement payer 38%1 des coûts de l’élève, le reste étant payé par les parents de ce dernier. Ces économies réalisées grâce aux écoles privées sont égales à près de 800 millions de dollars chaque année1. N’oubliez pas que si les subventions des écoles privées cessaient, un grand nombre de parents n’auraient pas les moyens d’envoyer leurs enfants dans des écoles privées ce qui augmenterait le nombre d’élèves présents dans le système public. Le gouvernement serait alors forcé de dépenser encore plus de ressources pour éduquer ces nouveaux arrivants. Chers lecteurs, le gouvernement n’est-il pas déjà assez endetté? Deuxièmement, il n’est pas logique de défavoriser un système qui promeut l’éducation supérieure. Il est évident que les écoles publiques au Québec ne sont pas à la hauteur des écoles privées. Le classement des écoles secondaires du Québec met les institutions en ordre selon les résultats de leurs élèves. D’après ce classement, les 50 écoles les plus académiquement avancées sont toutes des institutions privées2. De plus, les écoles privées offrent plus de services aux étudiants. Plus de 77%3 des élèves au secteur privé disent être satisfaits de leurs écoles. Seulement 46%3 des élèves dans le secteur public sont du même avis. Voulez-vous vraiment enlever des services à la population alors que celle-ci est satisfaite? En somme, l’éducation privée permet à plusieurs Québécois de recevoir une éducation supérieure académiquement tout en gardant la population satisfaite. Quoi qu’il en soit, se limiter à l’éducation publique, ce serait comme prendre l’autoroute 40 quand on est en retard: ce serait lent et on ne tarderait à regretter notre choix. En effet, la proposition présentée par Québec Solidaire ne ferait que nuire au budget économique du Québec. Les Québécois seraient aussi privés de la chance d’avoir une éducation supérieure. Chers internautes, demeurons fiers et optons pour le choix qui nous convient le mieux comme nous le suggère ce cher Confucius. 1 :«Pourquoi financer l’école», Cadre Feep 2:quebec.compareschoolrankings.org/secondary/SchoolsByRankLocationName.aspx 3 : «Écoles publiques ou privées», Loïc Tassé 1 :«Pourquoi financer l’école», Cadre Feep 2: quebec.compareschoolrankings.org/secondarypubliques ou privées», Loïc Tassé
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Giordano Mandato, et Lisa Nguyen Le succès de n’importe quelle société dépend de l’accessibilité et de la qualité de l’éducation. Au Québec, l’éducation est gratuite. Même le secteur privé reçoit des subventions du gouvernement. Ces subventions ont débuté durant la période où le clergé contrôlait l’éducation. Certaines personnes pensent qu’elles donnent la chance à plusieurs élèves de recevoir une éducation spécialisée. Toutefois, Québec Solidaire pense qu’elles n’ont plus leur place dans la société actuelle. Ce parti souhaiterait qu’on cesse d’accorder des subventions aux écoles privées parce qu’elles gaspillent des ressources. Alors, chers lecteurs et lectrices, devrait-on cesser de subventionner les écoles privées? Oui, à cause des effets économiques et sociaux. Premièrement, les subventions pour les écoles privées causent des problèmes dans l’économie québécoise. Elles prennent d’immenses sommes d’argent de l’État, donc de la population, mais seulement 12% des enfants québécois en bénéficient. Pourquoi doit-on gaspiller nos ressources pour des secteurs privés quand nos secteurs publics souffrent? Monsieur Nadeau-Dubois du parti Québec Solidaire dit: <<On ne veut pas casser le système privé. On veut qu’il devienne un système réellement privé>>. Ce politicien croit que les écoles publiques recevront environ 100 millions de dollars par année, si on abolit les subventions pour des écoles privées. La Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) conteste les déclarations de M. Nadeau-Dubois en disant que l’intégration des élèves du secteur privé dans le secteur public coûtera au moins 600 millions de dollars par année. Les subventions pour les écoles privées ont commencé durant les années 1960. Quel gaspillage d’argent a-t-on fait depuis 60 ans! Si on calcule cette somme d’argent au cours de ces 60 années et si on la compare aux 600 millions de dollars mentionnés plus tôt, ne voyez-vous pas que les subventions pour les écoles privées ne sont pas profitables à l’économie québécoise? Il faut couper ces subventions. Ce sera très difficile au début de s’adapter à la nouvelle norme, mais à long terme, on remarquera que le secteur public s’améliorera et que beaucoup plus d’enfants recevront l’éducation qu’ils méritent. Deuxièmement, les écoles privées sont réservées uniquement à certaines classes sociales. Seulement les enfants des familles riches peuvent profiter de ces établissements élitistes. Par contre, tout le monde paie. Pensez aux parents qui veulent la meilleure éducation pour leur enfant. Malheureusement, avec les écoles privées, on crée un système qui est séparé entre deux niveaux: le riche et le pauvre. Seulement 12%¹ des élèves fréquentent l’école privée. De plus, c’est la décision des parents d’envoyer leur enfant dans une école privée alors c’est à eux de payer. La preuve que les écoles privées favorisent les classes sociales est le fait que 60% des écoles privées sont situées dans les villes de Québec (pour 20%) et de Montréal (pour 40%)², mais sont très peu nombreuses dans les régions rurales. Malgré que les écoles privées offrent une éducation plus spécialisée, ne croyez pas qu’elles soient accessibles à tout le monde. Seulement les métropoles les plus développées sont dotées d’écoles privées, car dans les villes moins favorisées, les écoles privées ne sont pas rentables. Les victimes de ces écoles sont les enfants des milieux socio-économiques pauvres et leurs parents qui paient. Alors chers lecteurs, c’est pour ces raisons que nous nous opposons fortement aux écoles privées subventionnées. En bref, certains élèves profitent de la subvention des écoles privées alors que le reste de la population souffre économiquement et socialement. C’est indéniable que ces 60 années de financement des écoles privées ont exercé des pressions économiques considérables sur le secteur public. À cause de ce gaspillage de ressources, la majorité des enfants québécois ne reçoit pas une éducation dont ils bénéficieront. De plus, les régions où ces écoles sont situées ont une influence sur les différentes classes sociales. Les écoles privées sont uniquement situées dans les régions les plus riches de la province alors que toute la population contribue à leur financement. En montrant que ces établissements sont seulement accessibles aux familles riches, le gouvernement accentue l’espace entre les différentes classes socio-économiques. Une société qui est divisée n’est pas une société qui fonctionne bien. 1:Aleksandre Lessar, Levis <<Qu’en est-il du financement public des écoles privées>> 2:Martin Groteau, <<Québec Solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées>> La Presse par
Rebecca Dupont et Kathy Vo Depuis le début des années soixante, le Québec favorise les gens les plus fortunés de notre société. En effet, le gouvernement québécois, par le biais de son programme de subventions, a permis le développement de tout un réseau d’écoles privées, et ce, au détriment des écoles publiques. Certains croient qu’il faut abolir le réseau d’éducation à deux vitesses créé par le gouvernement provincial. D’autres ne partagent pas cet avis,notamment parce que la suppression des subventions aux écoles privées envenimerait le problème de surcapacité et de sous-financement des écoles publiques. Avec les écoles publiques en manque criant de ressources, croyez-vous, chers lecteurs et lectrices, que l’État devrait continuer de financer des écoles privées? À notre avis, le gouvernement devrait annuler les subventions aux écoles privées pour des raisons économiques et sociales. D’abord, en cessant de subventionner les écoles privées, l’État économiserait une importante somme d’argent qui pourrait être utilisée davantage dans le but d’améliorer le réseau scolaire public. De surcroît, saviez-vous qu’il y a actuellement seulement 12% des enfants au Québec qui fréquentent les écoles privées? Néanmoins, le gouvernement oblige les Québécois à financer ces écoles, alors que le réseau scolaire public est en manque flagrant de ressources. En effet, ne trouvez-vous pas, que le système actuel compromet l'éducation de la majorité des élèves au lieu de la soutenir? Preuve à l’appui, puisque les écoles privées accueillent très peu d’élèves présentant des difficultés d’apprentissage, les écoles publiques ont donc l’obligation de prendre en charge ces élèves qui demandent plus de ressources. Pensez aux bénéfices pour les élèves si ces subventions étaient plutôt investies par notre gouvernement dans le système scolaire public. Ainsi, en obligeant les écoles privées à s’autofinancer, l’État économiserait cent millions de dollars [3] qui pourraient être réinjectés dans le système scolaire publique afin d’augmenter le nombre d’éducateurs spécialisés, de réduire le nombre d’élèves par classe et d’investir dans les infrastructures. En somme, ce changement de cap contribuerait à augmenter l’attraction des écoles publiques et valoriserait le système faisant en sorte que toute la société serait gagnante. Comme il serait facile d’agir! Ensuite, les écoles privées sélectionnent leurs élèves en grande partie selon leur situation financière, leur bagage génétique et leurs compétences linguistiques, ce qui a pour effet de créer des inégalités dans le domaine éducatif. En effet, il y a entre 8 et 10% [1] d’élèves en difficulté dans les écoles privées comparées au réseau public, où le nombre d’élèves en difficulté se situe entre 32 et 41% [2]. Il est inacceptable que seulement une minorité des élèves du Québec aient une meilleure chance de réussir parce qu’ils fréquentent une école privée dans laquelle il y a une abondance de ressources matérielles et humaines. Étant donné que les écoles privées sont en bonne position financière ne pensez-vous pas qu’elles devraient aider à niveler les chances des jeunes et des adolescents en vue d'entraîner la mobilité sociale et de diminuer les écarts sociaux? De plus, le retrait des subventions augmenterait le nombre d’élèves fréquentant les écoles publiques, permettant ainsi à un plus grand nombre d’élevés de devenir plus tolérants et plus ouverts envers les autres cultures. En effet, le réseau scolaire public est de façon générale, plus multiculturel que le réseau privé. [3] Selon Mme Bavert Mamelen, une enseignante à l’école publique Saint-Étienne, il est «merveilleux de voir tous ces enfants différents, tant au niveau de leur culture que des troubles auxquels ils peuvent faire face, apprendre à vivre ensemble ». Les écoles publiques permettent aux étudiants d’établir des relations avec d’autres élèves et d’apprendre à les connaître sans avoir de préjugés. Pour citer Albert Jacquard, « Voir, c’est suspendre son jugement ». Autrement dit, en favorisant l’égalité dans le domaine éducatif, nous favorisons une société plus tolérante. Ne pensez-vous pas que le réseau scolaire public permet mieux aux étudiants d’expérimenter ce qu’ils vont vivre plus tard dans leur milieu de travail et dans la société? En somme, il est évident que le gouvernement doit cesser de subventionner les écoles privées et utiliser davantage cette importante somme d’argent dans le but de réformer le réseau scolaire public. Ensuite, l’intégration des élèves provenant du réseau scolaire privé dans les écoles publiques leur permettrait de profiter d’un milieu d'apprentissage plus multiculturel. Puisque l’avenir d’un enfant est déjà influencé par des facteurs hors de notre contrôle tels que le milieu familial et le bagage génétique, ne pensez-vous donc pas, chers lecteurs et lectrices, qu’il est primordial que le réseau scolaire public ne soit pas en concurrence avec les écoles privées pour son financement? Sans cette concurrence inutile pour les ressources financières de l’État, le réseau scolaire public pourrait s’assurer de la réussite des élèves en général, mais également de celle d’enfants provenant de milieux défavorisés. N’attendez pas qu’il soit trop tard avant de vous mobiliser afin d’éviter qu’une autre génération subisse les effets irréversibles d’une politique gouvernementale irresponsable qui favorise les intérêts des plus fortunés de notre société. 1. Sarah Champagne ,« Les écoles privées veulent accueillir plus d'élèves handicapés ou en difficulté» , La Presse 2. Daphnée Dion-Viens, « Les élèves en difficulté plus nombreux en réalité, selon des profs», TVA Nouvelles 3. Philippine de Tinguy, « École privée ou publique?», Journal Métro par
Megan Pasquale Elisia Alfano Anastasia Palatsoukas En 1964, le ministère de l'Éducation du Québec a été fondé. Depuis son établissement, l'éducation au Québec a subi plusieurs réformes. Pendant les années soixante, les premières écoles privées subventionnées ont été créées. À cette époque, l'éducation était dirigée par le clergé. Alors, le gouvernement du Québec a décidé de financer une portion des ressources de ces écoles pour conserver cet héritage. Actuellement, le gouvernement subventionne 38% des frais des écoles privées, contrairement aux écoles publiques qui sont financées à 100%.1 Chers lecteurs et lectrices, malgré le fait que les subventions accordées aux écoles privées soient fortement critiquées, elles offrent une multitude de bénéfices pour l’éducation au Québec tels que des avantages économiques et des avantages sociaux. D’abord, subventionner les écoles privées aide l’économie du gouvernement. Contrairement à ce que la plupart des gens disent, les subventions offertes aux écoles privées permettent à l’État d’épargner des billets verts. Les parents du secteur privé payent 60% des coûts totaux alors que le gouvernement paie 100% des coûts totaux pour le secteur public.2 Dix milliards de dollars vont aux écoles publiques du primaire et du secondaire, alors que seulement cinq cent millions de dollars sont dirigés vers les écoles privées.3 En regardant ces chiffres, pensez-vous encore que les écoles privées sont plus coûteuses que les écoles publiques? Comme les écoles privées sont plus économiques pour le gouvernement! De plus, le coût d’un élève payé par les contribuables au secteur privé représente 38% du coût établi dans le secteur public.4 Savez-vous que les écoles privées utilisent seulement 4.5% du budget de l’éducation? 5 En somme, ce sont les écoles publiques qui constituent le vrai problème de l’économie du gouvernement. Si l’État cesse de subventionner les écoles privées, le nombre d’étudiants composant le réseau scolaire public augmentera parce que de nombreux élèves du secteur privé migreront vers le public à cause de la hausse des coûts du privé. Par conséquent, le gouvernement devra augmenter les ressources qu’il accorde aux écoles publiques et il perdra de l’argent. Deuxièmement, de nombreux bénéfices sociaux ont été obtenus grâce aux subventions destinées aux écoles privées. Les subventions permettent aux parents et à leurs enfants de choisir une école qui est spécialisée dans plusieurs domaines tels que les langues, le sport et les arts. Cela crée une technique d’apprentissage qui est adaptée aux intérêts de chaque élève. De plus, les écoles privées sont moins élitistes qu’on ne le croit. En fait, selon la FEEP, 40% des élèves dans le système privé ont des difficultés d’apprentissage. Les subventions permettent aux écoles privées d’offrir les ressources nécessaires pour accommoder ces élèves et de mieux répondre à leurs besoins. Aussi, les élèves des écoles privées viennent de milieux socioéconomiques variés. Ne croyez pas que ce soient seulement des élèves issus de familles riches qui fréquentent les écoles privées, car on y trouve aussi des élèves qui viennent des milieux défavorisés. Les subventions réduisent les frais que les parents doivent payer pour envoyer leurs enfants dans une école privée. Alors, le prix de l’éducation privée est plus abordable pour les familles moins fortunées. Ne voulez-vous pas garder tous les avantages créés par les subventions aux écoles privées? Cela serait une des conséquences de l’abolition des subventions. Pensez-y. Bref, les écoles privées rapportent plusieurs bénéfices sur le plan social et sans les subventions, les élèves cesseraient d’obtenir ces avantages. En conclusion, le financement des écoles privées est responsable de plusieurs bienfaits obtenus par le gouvernement du Québec. Les subventions permettent au gouvernement d’économiser de l’argent dans le secteur de l’éducation, car il n’est pas obligé de payer pour tous les frais, mais seulement pour une fraction de cette somme. Par contre, les écoles publiques élargissent la dette de la province. En plus, les écoles privées qui sont subventionnées permettent aux élèves d’obtenir une variété de bénéfices. Il y a des programmes d’apprentissage adaptés pour les élèves avec des difficultés et il y a des écoles qui sont spécialisées dans certains sujets. Vous êtes parent, par exemple, et c'est le temps de choisir l'école où vous allez envoyer votre enfant. Selon vos moyens et vos valeurs, à quelle sorte d'école allez-vous l’envoyer? Le choix vous appartient. 1. <<Pourquoi financer l’école privée?>>, Cadre Feep 2. <<Qu’en est-il du financement public des écoles privées?>>, Levis CJMD 96.9 3. <<le financement public des écoles privées, un frein à la croissance économique>>, Radio- Canada 4. <<Pourquoi financer l’école privée?>>, Cadre Feep 5. <<Pourquoi financer l’école privée?>>, Cadre Feep par
Arianne Tremblay et Amanda Vanasse Le gouvernement devient de plus en plus gourmand et tient pour acquis l'argent des contribuables. Cela dit, la province du Québec est indéniablement surtaxée contrairement aux autres provinces. Dans cette optique, l'État a soit le choix d'entamer un marasme économique en abolissant les subventions aux écoles privées ou de conserver son système scolaire performant. Alors, chers contribuables et contribuables de l´avenir, ceci nous amène donc à la question suivante:« L´école privée devrait-elle être subventionnée par l'État?» Il est évident que le gouvernement ne peut pas abolir les subventions aux écoles privées, car cela entraînerait plusieurs conséquences négatives au point de vue économique et socio-économique. Premièrement, les écoles subventionnées apportent plusieurs avantages économiques. Chers lecteurs et lectrices, comprenez que si le gouvernement cessait de subventionner les écoles privées, cela alourdirait le fardeau fiscal de tous. Le secteur des écoles privées représente 20% des enfants à Montréal, 40% des enfants au Québec et 6% des enfants de l’école primaire et secondaire au Canada.1 Comme le déficit budgétaire augmenterait si tous ces élèves transféraient du système privé au système public! Augmenter les prix pour les droits de scolarité des écoles privées afin d’être capable d’enseigner de façon équitable amènerait plusieurs élèves à fréquenter les écoles publiques. Par conséquent, cela exigerait un coût de plus de 600 millions de dollars pour le gouvernement.2 Continuer à subventionner les écoles privées sauve 400 millions à 500 millions de dollars au gouvernement, pouvant être redistribués aux écoles publiques, car il n’a pas à payer pour les élèves faisant partie du système privé.3 De plus, les écoles privées consomment très peu du budget gouvernemental en matière d’éducation . Des 10 milliards de dollars consacrés à l’éducation primaire et à l'éducation secondaire, les écoles privées reçoivent 500 millions de dollars, confirme l'économiste Ianik Marcil. Le fait d’augmenter les prix aux parents qui envoient leurs enfants à l’école privée convaincrait ces derniers que l’école privée est trop onéreuse et ils enverraient donc leurs enfants à l’école publique. Cela obligerait une hausse de taxes scolaires et serait difficile pour les contribuables qui ne pourraient pas assumer cette augmentation. En somme, l’école privée est complémentaire à l’école publique. Alors, conservons l’aide gouvernementale offerte au secteur privé. Deuxièmement, abolir les subventions aux écoles privées entraînerait plusieurs conséquences sociales. Plusieurs élèves transféreraient du système privé au système public si le coût du système privé augmentait de manière draconienne. En outre, cela provoquerait une majoration de taxes. Il est également faux de croire que les familles avec des difficultés financières ne subiraient pas cette hausse de taxes. Chers lecteurs et lectrices, il est inutile d´abolir les subventions, car cela nuirait à certains payeurs de taxes. De plus, n’est-il pas important que le gouvernement garde un régime de taxation équilibré afin d’aider les contribuables qui sont limités par des contraintes budgétaires? Si le gouvernement ne maintenait pas un taux d’imposition raisonnable, certains contribuables ne pourraient plus continuer de payer l’école privée pour leur(s) enfant(s). Cela serait dommage puisque certaines écoles privées peuvent accueillir jusqu’à 40% d’élèves ayant des troubles d’apprentissage.4 Ces écoles allègent la tâche des professeurs au public. Ces derniers peuvent donc fournir plus de ressources pédagogiques à leurs élèves. Les écoles privées sont également au-dessus de la moyenne générale de réussite scolaire. Alors, pourquoi le gouvernement viendrait perturber ces écoles performantes? Bref, abolir les subventions aux écoles privées engendrerait plusieurs répercussions sociales. Avec cette majoration de taxes, certains contribuables devraient se priver d’autres choses, dont l’éducation de leur(s) enfant(s). Cela dit, ne détruisons pas notre système scolaire performant et risquer ainsi de provoquer une hausse de taxes. Pour conclure, il est primordial que les subventions attribuées aux écoles privées demeurent en place pour empêcher l’accroissement draconien du fardeau fiscal des contribuables. Les subventions offrent à certains élèves la possibilité de fréquenter les écoles privées performantes du Québec et d'obtenir un meilleur encadrement scolaire. L’État ne peut les abolir, car cela freinerait l’éducation de la société. Bref, il est grand temps que nous reprenions possession de nos porte-monnaie et que nous cessions d’être endormis par les sophismes de certains partis politiques et par les quelques syndicats qui sont en faveur de l’abolition des subventions. 1. « Le financement public des écoles privées, un frein à la croissance économique » Radio- Canada. 2. « Québec solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées » La Presse. 3. « Qu’en est-il du financement public des écoles privées? » Levis CJMD 96.9. 4. « Pourquoi financer l’école privée? » La fédération des établissements d’enseignement privés. par
Michael Minello et Chiara Perez-Vincelli Nous ne pouvons pas le nier, les élections provinciales suscitent plusieurs débats à propos de l’avenir du Québec. Sans doute, la société québécoise attend des changements, notamment dans le secteur de la santé et de l’éducation. Malgré tout, les partis politiques font fausse route, surtout dans notre système éducatif où subventionner les écoles privées est une façon de faire souvent contestée. Alors, chers contribuables, devons-nous abolir les subventions aux écoles privées? La réponse est bel et bien non. Nous allons le démontrer en présentant les effets positifs d’un point de vue économique d’abord, et ensuite d’un point de vue social. En premier lieu, si on abolit les subventions aux écoles privées, on risque de créer une rupture dans l’économie. En vérité, il y a une symbiose entre les élèves qui fréquentent l'école privée et ceux qui étudient dans les écoles publiques. Chaque élève au privé permet au gouvernement de dégager plus d'argent pour les établissements publics1. Alors, chers contribuables, pourquoi abandonner un système éducatif crucial à la prospérité de notre économie? Ne croyez pas que le but des écoles privées est de vous dérober de l'argent. On constate qu'un petit 5%2 du budget du gouvernement est consacré à financer les écoles privées. Vous devriez être mieux informés à propos des lieux où votre argent est dépensé. Québec Solidaire, un parti qui veut abolir les subventions aux écoles privées, a faussement établi qu'il coûterait 100 millions de dollars pour accueillir les élèves du privé au public3. Québec Solidaire fait fausse route. En réalité, cette somme s'élèverait à 600 millions de dollars4. Quelle différence! Voilà pourquoi il ne «faut pas croire tout ce qu'on dit»5. Bref, il est évident que la décision d’abolir les subventions aux écoles privées serait une erreur colossale en termes d'économie. En deuxième lieu, l'abolition des subventions aux écoles privées peut causer des ravages au plan social. Au lieu de régler les problèmes préexistants dans la société québécoise, les partis politiques se réunissent pour débattre de ces sujets sociaux. Ne croyez-vous pas que les partis politiques devraient accorder de l’importance aux problèmes ayant besoin de solutions? Les partis expriment leurs opinions sur ce sujet sans connaître tous les faits. Pour cette raison, la population du Québec a de fausses idées préconçues. Par exemple, Québec Solidaire a constaté que l'abolition du financement des établissements privés coûterait environ 100 millions de dollars 6 à l’État. Mais, cela est contesté par la Fédération des établissements d'enseignement privé qui ont présenté le vrai calcul. Ce mensonge n'informe pas le public sur les bénéfices qu’apportent les écoles privées. Par exemple, ces écoles peuvent offrir davantage de programmes pour aider leurs élèves. Elles prennent jusqu’à 40% d’élèves ayant des difficultés d’apprentissage. Ces établissements éducatifs ont le droit de modifier leurs cours pour améliorer la forme d’éducation qui est offerte, car elles ne suivent pas tous les règlements restrictifs du réseau public. Pensez aux jeunes. Les subventions ont beaucoup d’importance sur l’éducation des 12,7% d’élèves 7 qui fréquentent les écoles privées au Québec. En bref, il est clair qu’il y a plusieurs opinions à propos du financement des écoles privées, mais il serait une grande erreur d’ignorer les bénéfices sur la qualité de vie des étudiants et sur le système éducatif. En définitive, nous persistons à croire que la décision d’abandonner les subventions aux écoles privées n'est pas une idée très éclairée. Leur existence aide à maintenir l'équilibre économique et à préserver l'intégrité sociale. En résumé, il est indéniable que le financement public de ces établissements éducatifs apporte plus de bénéfices que d'inconvénients. Il semble que de nos jours, le débat public/privé devienne le cheval de bataille de nombreux politiciens. Non seulement, c’est le secteur de l’éducation qui est ciblé, mais on a déjà commencé à faire pression sur les soins privés dans le domaine de la santé… Bientôt, nous n’aurons plus le droit de payer pour se faire soigner 1- «Fédération des établissements d’enseignement privés» FEEP 2-«L’école privée doit-elle être subventionnée?» Radio-Canada 3- «Québec Solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées» La Presse 4- «Fédération des établissements d’enseignement privés» FEEP 5- «L’école privée doit-elle être subventionnée?» Radio-Canada 6- «Québec Solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées» La Presse 7- «Le financement public des écoles privées» Radio-Canada Mots: 616 par
Vincent De Luca et Matias Alarcon Buron « L’éducation est votre arme la plus puissante pour changer le monde. » Selon cette citation de Nelson Mandela, l’avenir d’un peuple repose sur les épaules de l’éducation. Le système d’éducation actuel est divisé en deux secteurs : le public et le privé. Les contribuables paient pour les deux, mais la majorité ne peut accéder qu’au public. Les écoles publiques sont en décadence tandis que les écoles privées fournissent plus de ressources à leurs élèves. Croyez-vous, chers Québécois et Québécoises, que c’est logique d’avoir un système à deux vitesses alors que le privé est subventionné par tous, mais que peu d’élèves peuvent y accéder ? Nous considérons que cette dichotomie créée par les subventions gouvernementales est intolérable pour des raisons sociales et économiques. Primo, les subventions des écoles privées posent des impacts négatifs à la société. En ce moment, selon Aleksandre Lessard dans l’article « Qu’en est-il du financement public des écoles privées ? » publié le 7 février 2018, les écoles privées acceptent 2.7 % à 10 % des élèves ayant des difficultés d’apprentissage. Cependant, toujours selon Monsieur Lessard, le système public accepte 20 % des élèves ayant des difficultés d’apprentissage. Ce qui se passe est incompréhensible. Les écoles privées reçoivent des subventions et elles ont l’audace de choisir les élèves qui fréquentent leurs écoles. Le système public fait face à de multiples coupures budgétaires et, en même temps, doit fournir plus de ressources pour accommoder plus d’élèves ayant des difficultés d’apprentissage. De surcroît, cette distinction entre les élèves pouvant aller à l’école privée et ceux qui ne le peuvent pas crée une séparation entre les classes sociales. Cette division encourage les inégalités sociales et favorise l’élitisme chez les élèves, et ce, dès un jeune âge. Chers consœurs et confrères, n’est-il pas insensé de subventionner une école servant à ségréguer les élèves les plus démunis et d’ainsi perpétuer une tradition d’élitisme social ? Secundo, c’est la décadence de l’école publique. Cette dernière rencontre de grandes lacunes financières : les bâtisses débordent d’élèves, ce qui rend impossible un encadrement individuel essentiel à l’éducation d’aujourd’hui. Les institutions scolaires publiques sont en décrépitude. Voilà pourquoi l’on apprend aux nouvelles des histoires d’horreur concernant le secteur public ! Plusieurs écoles ferment leurs portes dû à des conditions dangereuses pour leurs élèves telles qu’une mauvaise qualité de l’air, des moisissures, etc. Comme nous l’avons mentionné antérieurement, puisque le privé est très sélectif à l’égard de ses élèves, les écoles publiques doivent accepter les élèves ayant des difficultés d’apprentissage ce qui surcharge les ressources des contribuables. Puisque ces élèves ont besoin de plus de ressources que les élèves neurotypiques, les écoles privées les laissent au public. Quel hasard ! Selon Gabriel Nadeau-Dubois, dans l’article «Québec Solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées.», on économiserait 100 millions de dollars pour l’État si l’on arrêtait le financement gouvernemental au privé. Ce sont 100 millions de dollars que le gouvernement pourrait utiliser pour améliorer la diversification des classes des écoles. Seulement les écoles privées ont droit à une sélection des classes prestigieuses avec l’argent des citoyens qui payent des impôts alors que leurs propres enfants n’ont pas toujours droit à ces avantages. Le lobbying pour les subventions au secteur privé payées par le tiers-état québécois doit cesser aujourd’hui. Pour conclure, il est, quant à nous, inacceptable que les écoles privées puissent choisir leurs élèves, d’où le fait que le système d’éducation public soit surchargé d’élèves ayant des difficultés d’apprentissage. Pire, les écoles publiques tombent en ruines; l’argent que l’on économiserait en coupant les subventions aux écoles privées serait réinvesti dans le public, là où ça compte. En raison de ce qui précède, nous croyons fortement que les subventions gouvernementales au secteur privé devraient être abolies. La philosophie de Mandela, s’applique-t-elle lorsque l’éducation est fragmentée en deux ? Chers lecteurs, ne restez pas assis et allez changer le monde. |
AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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