par
Daniel Abboud et Maxime Legault «Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l’éducation». Ce que constate Confucius il y a plusieurs siècles est toujours un élément significatif aujourd’hui. En effet, l’éducation définit l’avenir de l’individu. Or, tous les individus ont un contexte éducatif différent. Au Québec, on a le choix entre deux systèmes d’éducation très différent l’un de l’autre. Certains se tournent vers le secteur public qui est moins coûteux, et d’autres se tournent vers le secteur privé qui répond mieux aux besoins de la population. Ce choix est possible grâce aux subventions du gouvernement des écoles privées. Des partis tels que Québec Solidaire souhaitent abolir les subventions des écoles privées. Chers internautes, est-ce qu’on devrait arrêter de subventionner les écoles privées? Advenant le cas où on couperait celles-ci, préparons-nous à des conséquences économiques négatives et à la perte d’une éducation qui répond mieux aux besoins de la population. Pour débuter, les écoles privées aident à alléger la pression sur le gouvernement en égard à ses dépenses sur les écoles. Dans le système public, il doit payer pour toute l’éducation de l’élève ce qui n’est pas une légère dépense. D’un autre côté, nous avons le système d’éducation privé qui est responsable de l’éducation d’à peu près 12%1 des élèves du Québec où le gouvernement doit seulement payer 38%1 des coûts de l’élève, le reste étant payé par les parents de ce dernier. Ces économies réalisées grâce aux écoles privées sont égales à près de 800 millions de dollars chaque année1. N’oubliez pas que si les subventions des écoles privées cessaient, un grand nombre de parents n’auraient pas les moyens d’envoyer leurs enfants dans des écoles privées ce qui augmenterait le nombre d’élèves présents dans le système public. Le gouvernement serait alors forcé de dépenser encore plus de ressources pour éduquer ces nouveaux arrivants. Chers lecteurs, le gouvernement n’est-il pas déjà assez endetté? Deuxièmement, il n’est pas logique de défavoriser un système qui promeut l’éducation supérieure. Il est évident que les écoles publiques au Québec ne sont pas à la hauteur des écoles privées. Le classement des écoles secondaires du Québec met les institutions en ordre selon les résultats de leurs élèves. D’après ce classement, les 50 écoles les plus académiquement avancées sont toutes des institutions privées2. De plus, les écoles privées offrent plus de services aux étudiants. Plus de 77%3 des élèves au secteur privé disent être satisfaits de leurs écoles. Seulement 46%3 des élèves dans le secteur public sont du même avis. Voulez-vous vraiment enlever des services à la population alors que celle-ci est satisfaite? En somme, l’éducation privée permet à plusieurs Québécois de recevoir une éducation supérieure académiquement tout en gardant la population satisfaite. Quoi qu’il en soit, se limiter à l’éducation publique, ce serait comme prendre l’autoroute 40 quand on est en retard: ce serait lent et on ne tarderait à regretter notre choix. En effet, la proposition présentée par Québec Solidaire ne ferait que nuire au budget économique du Québec. Les Québécois seraient aussi privés de la chance d’avoir une éducation supérieure. Chers internautes, demeurons fiers et optons pour le choix qui nous convient le mieux comme nous le suggère ce cher Confucius. 1 :«Pourquoi financer l’école», Cadre Feep 2:quebec.compareschoolrankings.org/secondary/SchoolsByRankLocationName.aspx 3 : «Écoles publiques ou privées», Loïc Tassé 1 :«Pourquoi financer l’école», Cadre Feep 2: quebec.compareschoolrankings.org/secondarypubliques ou privées», Loïc Tassé
0 Comments
Your comment will be posted after it is approved.
Leave a Reply. |
AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
|
|
Telephone514-374-1999
|
Visit our Contact Us page!
|
Follow US! |