par
Giordano Mandato, et Lisa Nguyen Le succès de n’importe quelle société dépend de l’accessibilité et de la qualité de l’éducation. Au Québec, l’éducation est gratuite. Même le secteur privé reçoit des subventions du gouvernement. Ces subventions ont débuté durant la période où le clergé contrôlait l’éducation. Certaines personnes pensent qu’elles donnent la chance à plusieurs élèves de recevoir une éducation spécialisée. Toutefois, Québec Solidaire pense qu’elles n’ont plus leur place dans la société actuelle. Ce parti souhaiterait qu’on cesse d’accorder des subventions aux écoles privées parce qu’elles gaspillent des ressources. Alors, chers lecteurs et lectrices, devrait-on cesser de subventionner les écoles privées? Oui, à cause des effets économiques et sociaux. Premièrement, les subventions pour les écoles privées causent des problèmes dans l’économie québécoise. Elles prennent d’immenses sommes d’argent de l’État, donc de la population, mais seulement 12% des enfants québécois en bénéficient. Pourquoi doit-on gaspiller nos ressources pour des secteurs privés quand nos secteurs publics souffrent? Monsieur Nadeau-Dubois du parti Québec Solidaire dit: <<On ne veut pas casser le système privé. On veut qu’il devienne un système réellement privé>>. Ce politicien croit que les écoles publiques recevront environ 100 millions de dollars par année, si on abolit les subventions pour des écoles privées. La Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) conteste les déclarations de M. Nadeau-Dubois en disant que l’intégration des élèves du secteur privé dans le secteur public coûtera au moins 600 millions de dollars par année. Les subventions pour les écoles privées ont commencé durant les années 1960. Quel gaspillage d’argent a-t-on fait depuis 60 ans! Si on calcule cette somme d’argent au cours de ces 60 années et si on la compare aux 600 millions de dollars mentionnés plus tôt, ne voyez-vous pas que les subventions pour les écoles privées ne sont pas profitables à l’économie québécoise? Il faut couper ces subventions. Ce sera très difficile au début de s’adapter à la nouvelle norme, mais à long terme, on remarquera que le secteur public s’améliorera et que beaucoup plus d’enfants recevront l’éducation qu’ils méritent. Deuxièmement, les écoles privées sont réservées uniquement à certaines classes sociales. Seulement les enfants des familles riches peuvent profiter de ces établissements élitistes. Par contre, tout le monde paie. Pensez aux parents qui veulent la meilleure éducation pour leur enfant. Malheureusement, avec les écoles privées, on crée un système qui est séparé entre deux niveaux: le riche et le pauvre. Seulement 12%¹ des élèves fréquentent l’école privée. De plus, c’est la décision des parents d’envoyer leur enfant dans une école privée alors c’est à eux de payer. La preuve que les écoles privées favorisent les classes sociales est le fait que 60% des écoles privées sont situées dans les villes de Québec (pour 20%) et de Montréal (pour 40%)², mais sont très peu nombreuses dans les régions rurales. Malgré que les écoles privées offrent une éducation plus spécialisée, ne croyez pas qu’elles soient accessibles à tout le monde. Seulement les métropoles les plus développées sont dotées d’écoles privées, car dans les villes moins favorisées, les écoles privées ne sont pas rentables. Les victimes de ces écoles sont les enfants des milieux socio-économiques pauvres et leurs parents qui paient. Alors chers lecteurs, c’est pour ces raisons que nous nous opposons fortement aux écoles privées subventionnées. En bref, certains élèves profitent de la subvention des écoles privées alors que le reste de la population souffre économiquement et socialement. C’est indéniable que ces 60 années de financement des écoles privées ont exercé des pressions économiques considérables sur le secteur public. À cause de ce gaspillage de ressources, la majorité des enfants québécois ne reçoit pas une éducation dont ils bénéficieront. De plus, les régions où ces écoles sont situées ont une influence sur les différentes classes sociales. Les écoles privées sont uniquement situées dans les régions les plus riches de la province alors que toute la population contribue à leur financement. En montrant que ces établissements sont seulement accessibles aux familles riches, le gouvernement accentue l’espace entre les différentes classes socio-économiques. Une société qui est divisée n’est pas une société qui fonctionne bien. 1:Aleksandre Lessar, Levis <<Qu’en est-il du financement public des écoles privées>> 2:Martin Groteau, <<Québec Solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées>> La Presse
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AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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