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Jessica Aloe et Daniel Abboud Rosa Parks, Nelson Mandela et Martin Luther King; Ce sont toutes des personnes qui se sont battues contre le système judiciaire afin d'obtenir des changements révolutionnaires. Récemment, Michel Cadotte s’est, lui aussi, attaqué à ce géant. En 2017, Cet homme a tué son épouse âgée de 60 ans qui avait la maladie d’Alzheimer avec un oreiller. Le tout s’est passé dans un CHSLD (Centre d’hébergement et de soins de longue durée). Il s’est défendu en disant que sa bien-aimée, Jocelyne Lizotte, lui avait mentionné qu’elle ne souhaiterait pas vivre si elle développait la maladie de sa mère: l’Alzheimer. En effet, Mme. Lizotte ne désirait pas séjourner dans un CHSLD. Alors, cette circonstance nous mène à la question suivante: Michel Cadotte mérite-t-il la prison pour le meurtre de sa femme? Pour des raisons morales et politiques, nous pensons que M. Cadotte devrait être condamné à une peine d'emprisonnement à vie avec une possibilité de libération conditionnelle après 10 ans. Pour débuter, plusieurs éléments concernant Michel Cadotte nous mènent à penser que ce meurtre a été commis à des fins personnelles. Il a témoigné le 4 février qu’il «n’en pouvait plus de la voir souffrir»[1]. L’emphase doit être mis sur «il». Ceci ne semble pas être les paroles d’un homme qui a agit pour le mieux de sa conjointe, mais plutôt pour le mieux de lui-même. De plus, Mme. Lizotte n’était pas encore dans un état critique ni en fin de vie. Ce n’est pas comme si elle attendait sa mort! Plusieurs défendent le tueur en disant qu’elle lui avait demander de mourir auparavant advenant au cas que la maladie empire. Ceci dit, cette demande a été fait il y a 12 ans. Qui sait ce qu’elle pensait le 20 février 2017. Elle aurait pu changer d’idée. Ce n’est pas rare d’être déprimé parfois, mais cela ne devrait pas être une excuse pour tuer quelqu’un. Le cerveau humain est un chef d’oeuvre trop complexe pour la compréhension humaine et, même si Madame Lizotte ne semblait pas être consciente physiquement, personne ne peut être sûr de ce qui se passait dans son cerveau. Elle aurait pu s’en sortir! Les apparences sont-ils réellement une défense pour justifier un meurtre? Deuxièmement, nous ne devrions pas changer la loi pour un homme qui est coupable de son crime. Le meurtre au deuxième degré est défini comme un meurtre qui n’était pas planifié, mais la personne avait l’intention de tuer à ce moment. L’homicide involontaire est défini comme un meurtre qui n’était pas destiné à tuer quelqu’un. La punition pour le meurtre au deuxième degré est une peine d’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 10 ans, alors que la punition pour l’homicide involontaire peut varier entre la probation jusqu’à l’emprisonnement à vie. Le geste de Michel Cadotte tombe dans la catégorie du meurtre au deuxième degré, car il correspond à cette description. Il n’a pas planifié le meurtre de sa femme, mais il l’a quand même tuée avec l’intention de le faire. Il connaissait la loi et les conséquences qu’il subirait, mais il a décidé de tuer sa femme malgré tout. Il l’a peut-être fait avec l'intention d'aider sa femme et il a cru que c'était ce qu'elle aurait voulu, mais cela ne change rien aux faits du crime qu'il a commis. Chaque meurtrier à un motif, la seule différence est que son motif était l’amour. Chers lecteurs, pourquoi devrions-nous changer la loi pour lui? Il est évident qu’il a enfreint la loi et, tant qu’aucune faille dans la loi ne puisse être trouvé, Michel Cadotte devrait être reconnu coupable. « Parmi les 540 défendeurs de meurtre de conjoint dans des grands pays urbains, 431 (ou 80%) ont finalement été reconnu coupable du meurtre de leur conjoint.»[2] Ces gens ont été accusés du même crime que Cadotte et ils sont condamnées à une certaine peine d'emprisonnement. S'ils devaient faire face aux conséquences, pourquoi Cadotte serait-il différent? Il devrait faire face aux conséquences comme tout le monde, car sinon nous modifions nos lois pour des criminels. Le seul moment où nous devons promouvoir le changement, c'est quand il aura des conséquences positives. Si on ne laisse pas Cadotte faire face à ses conséquences, nous ouvrirons une porte où quiconque ayant les bonnes motivations pourra commettre un meurtre. Ce changement n’aura pas d’effet positif sur notre avenir et empêchera la loi de promouvoir la justice. Quoi qu’il en soit, M.Cadotte devrait être reconnu coupable pour le meurtre de sa femme, Jocelyne Lizotte. Il est indéniable que M.Cadotte n’a pas commis ce meurtre pour sa femme, mais qu’il l’a plutôt commis pour lui-même. De plus, Michel Cadotte a clairement enfreint le code criminel en pleine connaissance de cause. Ceci dit, M. Cadotte ne rejoindra pas les rangs de Rosa Parks, Nelson Mandela, et Martin Luther King comme héros, mais plutôt comme criminel. Patrick A. Langan et John M. Dawson, « Spouse Murder Defendants in Large Urban Countries», Bureau of Justice Statistics. « The Distinction Between First and Second Degree Murder and Manslaughter », LawyerShop.ca. Paul Chiasson, «Michel Cadotte raconte le jour de la mort de sa femme», https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1151026/justice-proces-michel-cadotte-temoignage
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AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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