par
Bryanna Bragagnolo et Mia DiMatteo Les émotions font partie de notre existence ainsi que de notre vie quotidienne et ce sont elles qui, entre autres, nous caractérisent comme humain. Plusieurs croient que nos actions sont intrinsèquement gérées par nos sentiments, et c'est à cause de cette idéologie que l'idée d'un meurtre par compassion est apparue. Récemment, un tel crime est survenu: Michel Cadotte a tué sa femme qui était atteinte d'Alzheimer. Depuis que ce meurtre a été présenté comme étant un crime passionnel par les médias, l'idée que le coupable devrait subir une conséquence moins grave est devenue très populaire. Par contre, il y a des individus qui soutiennent que les crimes de passion ne devraient pas être traités différemment des autres crimes en terme de sévérité de sentence. Voilà pourquoi, chers lecteurs, à la question <<Michel Cadotte devrait-il être condamné à la prison?>>, nous répondons ce qui suit: absolument! Premièrement, on ne peut nier qu’une punition plus clémente pourrait nuire à notre sécurité. Tout d'abord, on doit tenir compte du fait que la loi canadienne est basée sur la jurisprudence. Il faut conséquemment constater que chaque verdict a un impact important sur les prochaines affaires juridiques, car un précédent sera établi devant les tribunaux. Si Michel Cadotte reçoit une sentence plus légère, ce précédent sera établi pour d'autres cas qui ressemblent au sien. N’ignorez pas que, si M. Cadotte n'est pas condamné à la prison, il est fort probable que d'autres individus accusés d'un crime passionnel ne subissent pas de graves conséquences. Peut-on vraiment vivre en sécurité alors que des criminels restent libres? De plus, on doit préserver le respect pour notre système juridique. Michel Cadotte a brisé une des lois les plus proéminentes de notre pays: il a enlevé la vie à une autre personne. Il a même soutenu lors de son témoignage qu’il <<(...) était parfaitement conscient que ce geste allait entraîner la mort (de sa femme)>>. (1) Une punition moins grave pourrait donc diminuer la crédibilité de notre système judiciaire, car une confession comme celle-là garantit généralement une sentence sévère selon le code criminel. Si Michel Cadotte reste libre, on donne implicitement le message que le meurtre est acceptable dans certaines situations, ce qui pourrait inciter quelqu'un à profiter de cette ouverture dans la loi. N'est-ce pas une possibilité effrayante? Bref, une sentence allégée menacerait notre sécurité à cause qu'elle pourrait entraîner la libération d'autres criminels et qu’elle diminuerait la crédibilité de notre système juridique. Deuxièmement, le cas de Michel Cadotte met en question la moralité. Un meurtre touche la vie de tous ceux qui sont proches de la victime. Dans le cas de Mme Lizotte, ses fils ont été particulièrement affecté par sa mort soudaine et violente. Savoir que votre mère meurt lentement à cause de sa maladie est certainement déchirant, mais savoir qu'elle a été tuée par son mari qui était, d'après un de ses fils, le seul père qu’il avait pour le passage de sa vie adulte est traumatisant. M. Cadotte n’a pas pris les sentiments des fils de Madame Lizotte en considération quand il l'a étouffée avec l'oreiller. Ces deux hommes éprouvent clairement une peine immense face à la perte de leur mère. Chers lecteurs et lectrices, serait-il juste de ne pas sanctionner un homme qui a irrévocablement traumatisé les fils d'une femme innocente? De plus, Michel Cadotte a pris la vie de sa femme entre ses mains. Enlever la vie à une autre personne n'est nullement correcte, et ce n'est certainement pas acceptable d'enlever la vie à quelqu'un qui est sans défense. Même si ça lui faisait du mal de voir sa femme souffrir, Mme Lizotte aurait dû avoir le droit de vivre. Donc, ce meurtre était un acte d'égoïsme et non un acte de compassion. M. Cadotte a tué sa femme non pour s’assurer que sa vie à lui serait moins stressante et angoissante. Il a pensé seulement à lui. C’est pour ces raisons que M. Cadotte mérite la prison, parce que ça ne serait pas acceptable de le laisser impuni. En résumé, une sentence qui mettra Michel Cadotte en prison est la conséquence qui serait la plus appropriée pour ce procès. On ne peut pas ignorer le fait qu’une sentence légère pourrait gâcher le sentiment de sécurité que notre système juridique nous offre ni rester indifférent à la réalisation qu’il est immoral de ne pas imposer de sanctions lorsque les proches de Mme Lizotte souffrent. Chers lecteurs, il faut porter attention au fait que, dans l’avenir, la sentence d'un autre meurtrier pourrait être décidée en fonction de celle de Michel Cadotte. Réfléchissons donc prudemment aux conséquences de ce verdict. 1- La Presse canadienne, <<Meurtre dans un CHSLD: l'accusé dit qu'il était conscient de ce qu`il faisait>>, Radio Canada.
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AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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