par
Vanessa Balanca et Liana Brunetta L’assurance maladie, la société de transport et la société d’assurance automobile sont tous des services offerts par l’État aux citoyens québécois. Cette idéologie socialiste adoptée par notre gouvernement concerne notre système d’éducation aussi. Nous, les contribuables, savons qu’une partie de notre salaire est consacrée aux impôts, mais savons-nous ce que le gouvernement fait avec nos billets verts? Quarante pourcent[1] de notre argent finance les écoles privées. Alors, ne doit-on pas abolir ces subventions présentement mises en place par notre gouvernement? Certains croient que le financement des écoles privées est avantageux, par contre, nous croyons que ces subventions coûteuses nuisent à la croissance économique du Québec et qu’elles causent des conflits sociaux chez les élèves. Tout d’abord, les subventions des écoles privées devraient être abolies par le gouvernement du Québec à cause des effets négatifs qu’elles ont sur l’économie. En lisant, l’article «Québec solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées», écrit par Martin Croteau, on peut apprendre que tous les Québécois paient des frais scolaires, mais que seulement des élèves au Québec fréquentent une école privée. Il existe des parents, comme les nôtres, qui contribuent au financement de ces établissements alors que leurs enfants ont étudié à l’école publique toute leur vie. De plus, l’État fournit des subventions alors que la majorité des élèves font partie du système public. Étudier à une école privée, c’est un choix. Les payeurs de taxes au Québec ne devraient pas sacrifier une partie de leur salaire pour payer les «choix coȗteux» des parents. Alors, d’après les statistiques présentées dans ces recherches, il semble évident que la province de Québec devrait mettre un arrêt au financement des établissements d’enseignement privés. Pour ajouter, les écoles privées concentrent la majorité de leurs ressources aux élèves favorisés. Souvent, la plupart de ces écoles n’acceptent pas les élèves avec des difficultés d’apprentissage. Ces élèves, par contre, ont besoin de plus d’attention et les écoles privées ne veulent pas dépenser de l’argent pour leur offrir les ressources nécessaires. Parfois, les jeunes doivent réussir un examen d’entrée pour pouvoir être acceptés dans ces écoles, ce qui sépare les élèves qui ont obtenu de bons résultats et ceux qui ont trop de difficulté. Savez-vous qu’à l’école privée on accepte seulement 2.7% àd’élèves avec difficulté, alors qu’à l’école publique, on accepte jusqu’à 20%[2] de ces élèves? Ceci crée des inégalités entre tous les élèves. Imaginez que votre enfant est en sixième année, qu’il consacre beaucoup d’efforts à ses études, qu’il s’inscrit à l’examen d’entrée d’une école privée, mais qu’il ne réussit pas. Il sera triste de ne pas avoir été accepté à son école de rêve. Comme parents, vous êtes déçus, et en plus, les écoles privées continuent à profiter d’une partie de votre salaire, même si votre enfant fréquente une école publique. Quel malheur! Alors, on doit réaliser que l’éducation est la priorité et non la réputation de l’école. On devrait permettre aux élèves avec difficulté d’obtenir de l’aide spécifique à leurs besoins. Si le gouvernement continue à financer les écoles privées, on encouragera la réputation élitiste de ces écoles. Enfin, il est indéniable que le gouvernement du Québec ne devrait plus financer les écoles privées, car les parents dépendent de notre gestion d’argent. Aussi, c’est incroyable qu’il y ait plusieurs élèves qui croient que s’ils n’étudient pas dans une école privée, ils seront désavantagés. C’est inévitable, nous devons payer des taxes ici au Québec, mais après avoir observé les recherches démontrées, on sait que notre argent finance un système d’éducation privé dont plusieurs ne pourront jamais bénéficier. À notre avis, il serait nécessaire d’intervenir, d’abolir les subventions aux écoles privées et d’utiliser cet argent pour améliorer les autres services publics, comme l’assurance maladie. Oui, une crise économique est possible, mais pensez aux élèves discriminés non seulement par le secteur privé, mais par nous-mȇmes si le gouvernement continue à prendre nos billets verts. [1] Marcil, Ianik. «Le financement public des écoles privées, un frein à la croissance économique», CBC News. [2] Lessard, Aleksandre. «Qu’en est-il du financement public des écoles privées?»
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AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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