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Alessia Manuele et Andrea Tullo La Fédération des Établissements d'Enseignement Privé (FEEP) travaille activement avec les écoles privées dans le but de les soutenir dans leur recherche d’excellence. Peu importe votre situation économique ou votre groupe social, les écoles privées offrent une éducation égale et uniforme à tous. Actuellement, le gouvernement accorde seulement 4.5%1 de son budget d’éducation à ces écoles annuellement. À cet égard, l’élimination des subventions causerait un état financier instable, même si plusieurs individus croient qu’elle aiderait l’État à économiser et à réduire les dettes. Pour ces raisons, couper les subventions n’est pas acceptable. Alors, nous prenons la position de défendre le financement gouvernemental qui aide astronomiquement à maintenir le secteur privé. Pour débuter, les écoles privées existent au Québec depuis les années 60. Saviez-vous qu’en 2016, il y avait 20% des élèves au Québec qui fréquentaient les écoles privées? Ceci représente environ 125 000 élèves.2 Quel grand nombre! Lecteurs et lectrices, certains croient que ces écoles encouragent l'élitisme et qu’elles n’acceptent pas d'élèves qui ont des troubles d’apprentissage. Par contre, cette croyance n’est pas tout à fait correcte. Les élèves ayant des difficultés et ceux provenant des milieux défavorisés égalent 40% du total des élèves dans le secteur privé. De plus, grâce à ces écoles, les jeunes et leurs parents ont la possibilité de choisir un établissement qui offre des programmes ajustés à l'intérêt de chacun, comme les programmes sports-études ou les programmes d’arts. Ceux-ci offrent une chance aux élèves de s'améliorer dans le domaine de leur choix tout en apprenant les mêmes choses dans les cours obligatoires. Alors, subventionnons les écoles privées, car cela continuera à donner un choix aux futures générations. Sans ces écoles, les possibilités pour certains élèves d’avoir une expérience scolaire agréable serait plutôt restreintes. Ensuite, saviez-vous que les écoles privées génèrent plus de 800 millions de dollars annuellement pour le gouvernement?3 De plus, le montant requis pour transférer tous les élèves du secteur privé au secteur public serait de plus de 600 millions de dollars4. Saviez-vous que cette dépense immense n’inclut pas la grande somme nécessaire pour acquérir et pour maintenir les bâtiments du secteur public? Alors, avec l’argent provenant du gouvernement, les montants déboursés par les parents pour l’école privée demeurent raisonnables pour plusieurs. Avec les subventions du gouvernement, le nombre d'élèves dans le secteur privé est capable de demeurer tel quel. Également, le Québec est la province qui possède le plus grand nombre d’élèves inscrits aux écoles privées au Canada, avec 125 mille étudiants5, ce qui représente 12.7%6 de la population de ceux qui fréquentent l’école. En bref, il semble évident qu’à l’état actuel, les subventions aux écoles privées aident plus qu’elles détruisent, tout en permettant au gouvernement d’épargner beaucoup plus d’argent. En fin de compte, il semble indéniable que les écoles privées sont à la merci des subventions attribuées par le gouvernement, car elles permettent de donner un choix à la population: un droit fondamental de la société. Aussi, sans le financement gouvernemental, les écoles privées ne seraient pas capables de maintenir leur niveau d’excellence. Donc, la poursuite des subventions est essentielle pour bien soutenir le secteur privé. Finalement, malgré le nombre d’individus qui croient fermement à l’abolition de leur soutien financier, les écoles privées offrent beaucoup plus qu’uniquement une éducation, elles offrent une chance de mettre les valeurs des parent en premier. Ainsi, en abolissant le financement du secteur privé, on enverrait le message à l’effet que les valeurs de ces parents ne sont plus valables. À force de vouloir que tous soient traités de façon égale, on en oublie nos différences et nos singularités. 1- Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) <<Pourquoi financer l’école privée>> publication de la FEEP, 2 octobre 2014 2- Ianik Marcil, <<Le financement public des écoles privées, un frein à la croissance économique>>, Radio Canada, 19 mars 2018 3-Martin Croteaux, <<Québec solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées>>, La Presse, 5 février 2014
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AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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