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Sofia Achkar et Savannah Carvalho Les taxes d'eau, les taxes d'essence, les taxes municipales, les taxes scolaires et finalement, les impôts sur le revenu. Les Québécois n'arrêtent jamais de payer des taxes. Ils sont étouffés. Mais savez-vous où tout cet argent va? Notre système de santé public est inadéquat, nos rues sont pleines de trous et notre système d'éducation est un désastre. Certains politiciens croient qu´abolir les subventions du gouvernement aux écoles privées pour les redistribuer aux écoles publiques serait une façon d'améliorer ce domaine du secteur public. Chers lecteurs, nous applaudissons cette idée à cause des bénéfices économiques et sociaux qu'elle apportera à la province du Québec. Nous sommes en accord avec l’abolition des subventions aux écoles privées. Premièrement, le financement public des écoles privées empêche la croissance économique de notre province. Chaque année, des millions de dollars, provenant des poches de la population générale, sont distribués aux écoles privées. Selon Ianik Marcil, un journaliste du journal Première, le gouvernement dépense environ 500 millions de dollars pour financer ces écoles. Cependant, seulement 12.7% des élèves québécois fréquentent les écoles privées. Prenez une minute pour réfléchir. Voulez-vous vraiment payer cette gigantesque somme d’argent pour 12.7% de la population des élèves? On croit que non. L'abolition des subventions de gouvernement aux écoles privées offrirait la possibilité d’investir cet argent dans d’autres domaines du secteur public qui en ont plus besoin. En plus, cet argent pourrait être investi dans des industries qui stimuleraient l'économie québécoise. Par conséquent, la province deviendrait plus riche et plus confortable. Cela serait avantageux pour tous les Québécois et non seulement pour un petit pourcentage d’entre eux. Ne croyez-vous pas que cela est une meilleure façon de dépenser notre argent? Deuxièmement, le financement public des écoles privées cause des problèmes sociaux pour les élèves de la province. Toute la province contribue au financement des écoles privées, mais seulement 12.7% des élèves qui étudient au Québec les fréquentent. En continuant de financer ces écoles, le gouvernement privent les écoles publiques des ressources dont elles ont besoin pour bien fonctionner. Ces établissements publics reçoivent moins d’argent, car une portion de la somme ramassée par le gouvernement pour l’éducation est donnée aux écoles privées. Si le gouvernement abolit les subventions aux écoles publiques, 100% de l’argent public ira aux écoles publiques et cela créera un système d'éducation plus équilibré entre les deux différents types d’institution. En plus, les écoles privées acceptent trѐs peu d'élèves ayant des difficultés d'apprentissages. Cependant, ceux-ci sont les élèves qui ont le plus besoin d’une aide supplémentaire et de ressources. Comme cela ne fait pas de sens! Nous devrions donner plus de financement aux écoles publiques pour qu’elles puissent répondre aux besoins de tous leurs élèves, particulièrement à ceux qui ont des difficultés additionnelles. En bref, il est évident que le système d'éducation provincial est imparfait à cause des subventions publiques aux écoles privées. Abolir ces subventions inutiles à des institutions privées qui sont déjà très confortables réglerait plusieurs problèmes économiques, car plus d’argent pourrait être utilisé pour améliorer des entreprises existantes. Avec l'injustice sociale entre les écoles publiques et les écoles privées, il est illogique de priver des écoles publiques pour être capable de donner plus de financement aux écoles privées, spécialement quand elles n`en ont pas besoin. Ne laissez pas ces écoles vous convaincre qu’elles ont besoin d’aide gouvernementale. Elles sont déjà très gâtées par le financement privé provenant des parents. En fin de compte, il faut se demander, comment vous voulez que le gouvernement dépense votre argent: pour le bien-être de quelques élèves ou pour le bien-être de tous les citoyens québécois?
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Gabrielle Calabrese et Loïc Lefebvre Sauvé Pendant les trois derniers mois, les élections provinciales ont été le point focal de tous les Québécois. Des quatre partis présentés, une attention particulière était accordée au nouveau parti, Québec Solidaire. Comme ses promesses ont été audacieuses! Affichées partout au Québec, ces promesses, surtout celles à propos de l’économie, ont été fortement supportées par le public. Cependant, la promesse d’arrêter les subventions aux écoles privées a causé une controverse et a souvent été critiquée pendant les débats provinciaux. Pour des raisons économiques et sociales, nous croyons que l’abolition des subventions aux écoles privées serait bénéfique pour le Québec. Premièrement, en éliminant les sommes importantes attribuées aux écoles privées, le gouvernement pourrait améliorer l’état de son système scolaire public. En moyenne, la subvention d’une école secondaire privée s’élève à 4,090 dollars par élève1. Du côté public, cette même somme est de 5,471 dollars ce qui signifie que les subventions au privé représentent 75% de celles du public1. Puisqu’un établissement privé, par définition, devrait se financer sans aide gouvernementale, le montant que reçoit ce réseau est inacceptable. Imaginez à quel point, en additionnant toutes les subventions du privé, nous pourrions moderniser et rénover notre système public. La différence entre les installations privées et publiques n’est-elle pas assez évidente? En effet, les édifices privés ressemblent souvent à des châteaux ou à des manoirs alors que nos écoles publiques tombent pratiquement en décrépitude. Le but n’est pas de transformer toutes les écoles publiques en châteaux. Ce que nous voulons, c’est que l’État s’assure que tous les établissements publics puissent satisfaire chaque besoin, que ce soit un système de climatisation, des nouveaux instruments de musique ou une couche de peinture. En somme, avec l’abolition des subventions aux écoles privées, nous pourrions combler un peu le fossé entre le réseau privé et public. Deuxièmement, les subventions aux écoles privées ont créé des inégalités dans le système d’éducation. Si nous arrêtons les subventions aux écoles privées, certains élèves qui fréquentent le réseau scolaire privé iront aux écoles publiques comme une migration d'oiseaux. Cette disparition probable d’un grand nombre d’écoles privées réduirait les inégalités au sein du système de l’éducation. Autrement dit, l’arrivée de milliers d’élèves du privé viendrait stimuler les écoles publiques. Par exemple, les écoles publiques en Ontario3, où le gouvernement ne finance pas les écoles privées, sont des modèles d’inclusion et de mixité sociale. N'oubliez pas que ceci est une des raisons pour lesquelles les écoles d’Ontario performent mieux que celles au Québec. De plus, les écoles privées sont subventionnées même si seulement 20% des jeunes au Québec fréquentent ces écoles2. Au Québec, sommes-nous vraiment pour ces subventions, que nous payons en partie, même si nos enfants ne fréquenteront probablement pas à une école privée? Les subventions devraient être données aux écoles publiques pour qu’elles puissent avoir un plus grand impact sur l’éducation des jeunes au Québec. En général, abolir les subventions aux écoles privées est nécessaire pour diminuer les inégalités dans le système de l’éducation et aussi, pour augmenter l’impact que les subventions ont sur les jeunes du Québec. En conclusion, il est évident que les subventions aux écoles privées sont catastrophiques pour l’éducation au Québec, car elles s’approprient des sommes qui sont nécessaires pour le développement et l'entretien de plusieurs écoles publiques. De plus, il est impossible de diminuer les préférences injustes dans le système d’éducation si nous ne coupons pas le financement au secteur scolaire privé. Selon nous, il est crucial que nous pensions à l'éducation des jeunes au Québec, qui fréquentent majoritairement des établissements éducatifs publics, et que nous prenions les décisions économiques ou sociales qui leur seront le plus bénéfiques. Bref, nous souhaitons que le débat du financement des écoles privées nous fasse réviser aussi le financement d’autres institutions privées telles que celles du domaine de la santé. 1- « Les écoles privées financées à 75% par l’État, révèle un comité » par Daphnée Dion-Viens, Le Soleil 2- « Faut pas croire tout ce qu’on dit » par Michel Lacombe, «Gravel le Matin » 3- « Le tabou des écoles privées » par Marco Fortier, Le Devoir par
Olivia Integlia Jessica Patone Les noirs contre les blancs, les riches contre les pauvres, les hommes contre les femmes et maintenant, le privé contre le public. Au point de vue historique, les séparations sont toujours présentes dans notre société. Malgré tout notre progrès, on souffre encore des inégalités. Mais cette fois-ci, c’est le gouvernement qui polarise la société québécoise. Les subventions des écoles privées encouragent la séparation entre les classes sociales. Par contre, plusieurs militent pour le bienfait des écoles privées et ne pourrait plus y envoyer leurs enfants si on coupait leur subvention. Cela nous amѐne à poser la question suivante: est-ce que les subventions aux écoles privées devraient être abolies? Pour des raisons sociales et économiques, on est contre les subventions aux écoles privées. D’abord, sachez que les subventions aux écoles privées causent plusieurs inégalités sociales partout dans la province. En fait, saviez-vous que le Conseil de l’éducation a jugé que notre système scolaire était le plus inégalitaire au Canada? Épouvantable! Spécialement quand on considère que le Québec est une société où tout le monde devrait posséder des droits égaux. Malheureusement, les enfants moins favorisés n’ont pas de chances égales pour poursuivre le métier de leur choix, car ils n’ont pas les moyens de s’inscrire à des écoles où la qualité de l’enseignement est supérieure. Les écoles privées sont inaccessibles pour une grande portion de notre population, les immigrants inclus. Ces derniers représentent le futur de notre province. Si on veut développer un avenir avec un peuple éduqué et favoriser le progrès dans notre société, nous devons suivre d’autres provinces comme l’Ontario qui ne dirigent aucun fonds vers les écoles privées. D’ailleurs, c’est ce que proposent les membres de Québec Solidaire qui veulent abolir les subventions aux écoles privées, car ils ont réalisé qu’il y avait des inégalités dans notre système scolaire et que ces sommes d’argent dépensées étaient désavantageuses. En somme, les subventions aux écoles privées vont à l’encontre des principes d’égalité de notre province. Présentement, notre système scolaire dévalorise les enfants moins favorisés, car le gouvernement ne leur offre pas les ressources pour réussir comme le font les élèves qui viennent d’une école privée. Ne fermons pas nos yeux. Notre société peut changer cette triste réalité en votant pour un parti politique qui assurera une scolarisation uniforme pour tous les enfants de notre province. Ensuite, chaque individu finance les écoles privées en payant des taxes. Par contre, les fonds donnés aux écoles privées réduisent le capital pour l'amélioration des établissements publics. Saviez-vous que le gouvernement n’utilise pas cet argent pour améliorer nos services essentiels? En fait, le gouvernement ne révise pas suffisamment les conditions des hôpitaux, des écoles publiques et d'autres services qu’il subventionne. Au lieu de cela, l'État utilise nos taxes pour financer les écoles privées. Cela cause des problèmes, car seulement 6% des élèves les fréquentent. Donc, la majorité des élèves souffrent des conditions désagréables dans des écoles publiques, alors que les élèves au privé sont continuellement enrichis. De plus, si 500 millions de dollars sur 10 milliards de dollars, actuellement accordés aux écoles privées, étaient consacrés aux services publics, on pourrait voir des changements significatifs. En utilisant, les fonds des écoles privées, on pourrait devenir témoins d’une révolution bénéfique. Comme les résultats pourraient être incroyables! Pour conclure, il semble indéniable que les écoles publiques souffre des conditions inconvenables. Il ne faudrait pas subventionner les écoles privées. Cette polarisatrice encouragent un cercle vicieux qui enrichit davantage les riches et appauvrit davantage les pauvres. Donc, il est impératif que le gouvernement investisse le maximum de fonds possibles afin d’améliorer le système scolaire public québécois. Cela nous donnera les moyens suffisants pour investir dans divers secteurs publics, ainsi que pour mettre l’emphase sur l’importance d'atténuer les injustices entre les groupes sociaux. En supprimant simplement les subventions aux écoles privées, nous nous rapprochons d’une transformation d'une société polarisée en une société unie. 1- Josée Legault «Le tabou ultime»,Opinions, Journal de Montréal, jeudi 30 mars 2017 2- Ianick Marell «le financement des écoles privées, un frein à la croissance économique», économie avec Ianick Marell, lundi 19 mars 2018 3- Ianick Marell «le financement des écoles privées, un frein à la croissance économique», économie avec Ianick Marell, lundi 19 mars 2018 par Joseph Marra et Jessica Aloe Dans les années 60, la Fédération des établissements d'enseignement privés a été fondée. C'est de cette époque que les écoles privées subventionnées ont leur origine et c'est à partir de cette époque que ces subventions ont commencé à former une division dans notre population. Cette division s’est accentuée au cours des années et en 2018, la population québécoise fait face à des conflits d'inégalité dans le domaine de l'éducation. Ces inégalités entre les écoles publiques et les écoles privées sont dénoncées depuis longtemps par les politiciens et les médias. Cela soulève la question suivante: doit-on cesser de subventionner les écoles privées? Chers lecteurs et lectrices, nous croyons que le gouvernement doit abolir les subventions données aux écoles privées à cause de problèmes éthiques et des injustices liées à leur financement. Premièrement, les écoles publiques ont besoin de financement. Les écoles publiques n’ont pas de ressources pour toutes les exigences scolaires. Ils doivent couper des activités, des travaux, des sports, etc. Ceux et celles qui reçoivent un enseignement dans un établissement scolaire manquent de matériaux et de professeurs pour bénéficier dune bonne éducation. Une école primaire a été fermée à cause de la pourriture. Certains territoires moins fortunés avec moins de ressources utilisent des classes roulottes à l'école. De leur côté, les écoles privées ont des ressources pour des auditoriums, des sports, etc. Comme celles-ci ne sont pas nécessaires! Les écoles privées obtiennent une tonne de subventions pour des activités parascolaires, mais la majorité des écoles au Québec sont publiques. Pourquoi les écoles publiques doivent-elles souffrir alors que les écoles privées ont plus de ressources qu’elles en ont besoin? Si on arrête de subventionner les écoles privées, on arrêtera la crise des finances publiques. D'après les informations obtenues, il semble évident que les écoles publiques ont besoin d’aide financière pour des ressources que les écoles privées ont déjà reçues. Deuxièmement, subventionner les écoles privées cause des problèmes éthiques. Est-ce moralement juste de donner plus d’argent à certains élèves et moins aux autres? Pourquoi le gouvernement a-t-il le choix de financer les écoles et les élèves de son choix, alors que les élèves n’ont pas le droit de choisir la qualité de leur éducation? Si deux élèves font un examen de mathématique, et qu’on donne une calculatrice à l’un a;ors que l’on ne donne rien à l’autre, qui réussira le mieux? La même logique s’opère dans la situation qu’on vous présente. On doit subventionner toutes les écoles également ou n’en subventionner aucune. Le gouvernement a le devoir de traiter tous les élèves également et de leur donner les mêmes chances, sinon il enfreint le droit à l’éducation des élèves. Il est inéquitable que le gouvernement prive les élèves du public d’une éducation plus adéquate. Les élèves doivent avoir le droit de choisir le niveau de difficulté de leur éducation. On ne doit pas leur refuser l'accès à une éducation de qualité parce qu’ils n’ont pas l’argent nécessaire. Saviez-vous que tous le parents paient pour subventionner les écoles privées avec leurs taxes? Par contre, Radio-Canada explique que seulement 12% des élèves en bénéficient; seulement 12% des élèves québécois fréquentent des écoles privées.1 Chers citoyens québécois, n’ignorez pas l’injustice de cette situation. Éthiquement, le gouvernement doit accorder à toutes les écoles la même somme d’argent. Pour résumer, l’État doit être conscient des effets éthiques et moraux liés à la subvention des écoles privées. En somme, nous croyons que le gouvernement doit arrêter de subventionner les écoles privées en raison de l'inégalité financière causée par ces subventions et des problèmes moraux qu’elles apportent. Donc, n'êtes-vous pas d’accord qu’on doit mettre une fin aux subventions données aux écoles privées? Si le gouvernement agit et égalise les subventions, l’avenir apportera un système d'éducation plus équitable qui sera presque parfait. 1 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1121289/education-eleves-systeme-public-colleges-subvention-manon-masse par
Daniel Abboud et Maxime Legault «Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l’éducation». Ce que constate Confucius il y a plusieurs siècles est toujours un élément significatif aujourd’hui. En effet, l’éducation définit l’avenir de l’individu. Or, tous les individus ont un contexte éducatif différent. Au Québec, on a le choix entre deux systèmes d’éducation très différent l’un de l’autre. Certains se tournent vers le secteur public qui est moins coûteux, et d’autres se tournent vers le secteur privé qui répond mieux aux besoins de la population. Ce choix est possible grâce aux subventions du gouvernement des écoles privées. Des partis tels que Québec Solidaire souhaitent abolir les subventions des écoles privées. Chers internautes, est-ce qu’on devrait arrêter de subventionner les écoles privées? Advenant le cas où on couperait celles-ci, préparons-nous à des conséquences économiques négatives et à la perte d’une éducation qui répond mieux aux besoins de la population. Pour débuter, les écoles privées aident à alléger la pression sur le gouvernement en égard à ses dépenses sur les écoles. Dans le système public, il doit payer pour toute l’éducation de l’élève ce qui n’est pas une légère dépense. D’un autre côté, nous avons le système d’éducation privé qui est responsable de l’éducation d’à peu près 12%1 des élèves du Québec où le gouvernement doit seulement payer 38%1 des coûts de l’élève, le reste étant payé par les parents de ce dernier. Ces économies réalisées grâce aux écoles privées sont égales à près de 800 millions de dollars chaque année1. N’oubliez pas que si les subventions des écoles privées cessaient, un grand nombre de parents n’auraient pas les moyens d’envoyer leurs enfants dans des écoles privées ce qui augmenterait le nombre d’élèves présents dans le système public. Le gouvernement serait alors forcé de dépenser encore plus de ressources pour éduquer ces nouveaux arrivants. Chers lecteurs, le gouvernement n’est-il pas déjà assez endetté? Deuxièmement, il n’est pas logique de défavoriser un système qui promeut l’éducation supérieure. Il est évident que les écoles publiques au Québec ne sont pas à la hauteur des écoles privées. Le classement des écoles secondaires du Québec met les institutions en ordre selon les résultats de leurs élèves. D’après ce classement, les 50 écoles les plus académiquement avancées sont toutes des institutions privées2. De plus, les écoles privées offrent plus de services aux étudiants. Plus de 77%3 des élèves au secteur privé disent être satisfaits de leurs écoles. Seulement 46%3 des élèves dans le secteur public sont du même avis. Voulez-vous vraiment enlever des services à la population alors que celle-ci est satisfaite? En somme, l’éducation privée permet à plusieurs Québécois de recevoir une éducation supérieure académiquement tout en gardant la population satisfaite. Quoi qu’il en soit, se limiter à l’éducation publique, ce serait comme prendre l’autoroute 40 quand on est en retard: ce serait lent et on ne tarderait à regretter notre choix. En effet, la proposition présentée par Québec Solidaire ne ferait que nuire au budget économique du Québec. Les Québécois seraient aussi privés de la chance d’avoir une éducation supérieure. Chers internautes, demeurons fiers et optons pour le choix qui nous convient le mieux comme nous le suggère ce cher Confucius. 1 :«Pourquoi financer l’école», Cadre Feep 2:quebec.compareschoolrankings.org/secondary/SchoolsByRankLocationName.aspx 3 : «Écoles publiques ou privées», Loïc Tassé 1 :«Pourquoi financer l’école», Cadre Feep 2: quebec.compareschoolrankings.org/secondarypubliques ou privées», Loïc Tassé par
Giordano Mandato, et Lisa Nguyen Le succès de n’importe quelle société dépend de l’accessibilité et de la qualité de l’éducation. Au Québec, l’éducation est gratuite. Même le secteur privé reçoit des subventions du gouvernement. Ces subventions ont débuté durant la période où le clergé contrôlait l’éducation. Certaines personnes pensent qu’elles donnent la chance à plusieurs élèves de recevoir une éducation spécialisée. Toutefois, Québec Solidaire pense qu’elles n’ont plus leur place dans la société actuelle. Ce parti souhaiterait qu’on cesse d’accorder des subventions aux écoles privées parce qu’elles gaspillent des ressources. Alors, chers lecteurs et lectrices, devrait-on cesser de subventionner les écoles privées? Oui, à cause des effets économiques et sociaux. Premièrement, les subventions pour les écoles privées causent des problèmes dans l’économie québécoise. Elles prennent d’immenses sommes d’argent de l’État, donc de la population, mais seulement 12% des enfants québécois en bénéficient. Pourquoi doit-on gaspiller nos ressources pour des secteurs privés quand nos secteurs publics souffrent? Monsieur Nadeau-Dubois du parti Québec Solidaire dit: <<On ne veut pas casser le système privé. On veut qu’il devienne un système réellement privé>>. Ce politicien croit que les écoles publiques recevront environ 100 millions de dollars par année, si on abolit les subventions pour des écoles privées. La Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) conteste les déclarations de M. Nadeau-Dubois en disant que l’intégration des élèves du secteur privé dans le secteur public coûtera au moins 600 millions de dollars par année. Les subventions pour les écoles privées ont commencé durant les années 1960. Quel gaspillage d’argent a-t-on fait depuis 60 ans! Si on calcule cette somme d’argent au cours de ces 60 années et si on la compare aux 600 millions de dollars mentionnés plus tôt, ne voyez-vous pas que les subventions pour les écoles privées ne sont pas profitables à l’économie québécoise? Il faut couper ces subventions. Ce sera très difficile au début de s’adapter à la nouvelle norme, mais à long terme, on remarquera que le secteur public s’améliorera et que beaucoup plus d’enfants recevront l’éducation qu’ils méritent. Deuxièmement, les écoles privées sont réservées uniquement à certaines classes sociales. Seulement les enfants des familles riches peuvent profiter de ces établissements élitistes. Par contre, tout le monde paie. Pensez aux parents qui veulent la meilleure éducation pour leur enfant. Malheureusement, avec les écoles privées, on crée un système qui est séparé entre deux niveaux: le riche et le pauvre. Seulement 12%¹ des élèves fréquentent l’école privée. De plus, c’est la décision des parents d’envoyer leur enfant dans une école privée alors c’est à eux de payer. La preuve que les écoles privées favorisent les classes sociales est le fait que 60% des écoles privées sont situées dans les villes de Québec (pour 20%) et de Montréal (pour 40%)², mais sont très peu nombreuses dans les régions rurales. Malgré que les écoles privées offrent une éducation plus spécialisée, ne croyez pas qu’elles soient accessibles à tout le monde. Seulement les métropoles les plus développées sont dotées d’écoles privées, car dans les villes moins favorisées, les écoles privées ne sont pas rentables. Les victimes de ces écoles sont les enfants des milieux socio-économiques pauvres et leurs parents qui paient. Alors chers lecteurs, c’est pour ces raisons que nous nous opposons fortement aux écoles privées subventionnées. En bref, certains élèves profitent de la subvention des écoles privées alors que le reste de la population souffre économiquement et socialement. C’est indéniable que ces 60 années de financement des écoles privées ont exercé des pressions économiques considérables sur le secteur public. À cause de ce gaspillage de ressources, la majorité des enfants québécois ne reçoit pas une éducation dont ils bénéficieront. De plus, les régions où ces écoles sont situées ont une influence sur les différentes classes sociales. Les écoles privées sont uniquement situées dans les régions les plus riches de la province alors que toute la population contribue à leur financement. En montrant que ces établissements sont seulement accessibles aux familles riches, le gouvernement accentue l’espace entre les différentes classes socio-économiques. Une société qui est divisée n’est pas une société qui fonctionne bien. 1:Aleksandre Lessar, Levis <<Qu’en est-il du financement public des écoles privées>> 2:Martin Groteau, <<Québec Solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées>> La Presse par
Rebecca Dupont et Kathy Vo Depuis le début des années soixante, le Québec favorise les gens les plus fortunés de notre société. En effet, le gouvernement québécois, par le biais de son programme de subventions, a permis le développement de tout un réseau d’écoles privées, et ce, au détriment des écoles publiques. Certains croient qu’il faut abolir le réseau d’éducation à deux vitesses créé par le gouvernement provincial. D’autres ne partagent pas cet avis,notamment parce que la suppression des subventions aux écoles privées envenimerait le problème de surcapacité et de sous-financement des écoles publiques. Avec les écoles publiques en manque criant de ressources, croyez-vous, chers lecteurs et lectrices, que l’État devrait continuer de financer des écoles privées? À notre avis, le gouvernement devrait annuler les subventions aux écoles privées pour des raisons économiques et sociales. D’abord, en cessant de subventionner les écoles privées, l’État économiserait une importante somme d’argent qui pourrait être utilisée davantage dans le but d’améliorer le réseau scolaire public. De surcroît, saviez-vous qu’il y a actuellement seulement 12% des enfants au Québec qui fréquentent les écoles privées? Néanmoins, le gouvernement oblige les Québécois à financer ces écoles, alors que le réseau scolaire public est en manque flagrant de ressources. En effet, ne trouvez-vous pas, que le système actuel compromet l'éducation de la majorité des élèves au lieu de la soutenir? Preuve à l’appui, puisque les écoles privées accueillent très peu d’élèves présentant des difficultés d’apprentissage, les écoles publiques ont donc l’obligation de prendre en charge ces élèves qui demandent plus de ressources. Pensez aux bénéfices pour les élèves si ces subventions étaient plutôt investies par notre gouvernement dans le système scolaire public. Ainsi, en obligeant les écoles privées à s’autofinancer, l’État économiserait cent millions de dollars [3] qui pourraient être réinjectés dans le système scolaire publique afin d’augmenter le nombre d’éducateurs spécialisés, de réduire le nombre d’élèves par classe et d’investir dans les infrastructures. En somme, ce changement de cap contribuerait à augmenter l’attraction des écoles publiques et valoriserait le système faisant en sorte que toute la société serait gagnante. Comme il serait facile d’agir! Ensuite, les écoles privées sélectionnent leurs élèves en grande partie selon leur situation financière, leur bagage génétique et leurs compétences linguistiques, ce qui a pour effet de créer des inégalités dans le domaine éducatif. En effet, il y a entre 8 et 10% [1] d’élèves en difficulté dans les écoles privées comparées au réseau public, où le nombre d’élèves en difficulté se situe entre 32 et 41% [2]. Il est inacceptable que seulement une minorité des élèves du Québec aient une meilleure chance de réussir parce qu’ils fréquentent une école privée dans laquelle il y a une abondance de ressources matérielles et humaines. Étant donné que les écoles privées sont en bonne position financière ne pensez-vous pas qu’elles devraient aider à niveler les chances des jeunes et des adolescents en vue d'entraîner la mobilité sociale et de diminuer les écarts sociaux? De plus, le retrait des subventions augmenterait le nombre d’élèves fréquentant les écoles publiques, permettant ainsi à un plus grand nombre d’élevés de devenir plus tolérants et plus ouverts envers les autres cultures. En effet, le réseau scolaire public est de façon générale, plus multiculturel que le réseau privé. [3] Selon Mme Bavert Mamelen, une enseignante à l’école publique Saint-Étienne, il est «merveilleux de voir tous ces enfants différents, tant au niveau de leur culture que des troubles auxquels ils peuvent faire face, apprendre à vivre ensemble ». Les écoles publiques permettent aux étudiants d’établir des relations avec d’autres élèves et d’apprendre à les connaître sans avoir de préjugés. Pour citer Albert Jacquard, « Voir, c’est suspendre son jugement ». Autrement dit, en favorisant l’égalité dans le domaine éducatif, nous favorisons une société plus tolérante. Ne pensez-vous pas que le réseau scolaire public permet mieux aux étudiants d’expérimenter ce qu’ils vont vivre plus tard dans leur milieu de travail et dans la société? En somme, il est évident que le gouvernement doit cesser de subventionner les écoles privées et utiliser davantage cette importante somme d’argent dans le but de réformer le réseau scolaire public. Ensuite, l’intégration des élèves provenant du réseau scolaire privé dans les écoles publiques leur permettrait de profiter d’un milieu d'apprentissage plus multiculturel. Puisque l’avenir d’un enfant est déjà influencé par des facteurs hors de notre contrôle tels que le milieu familial et le bagage génétique, ne pensez-vous donc pas, chers lecteurs et lectrices, qu’il est primordial que le réseau scolaire public ne soit pas en concurrence avec les écoles privées pour son financement? Sans cette concurrence inutile pour les ressources financières de l’État, le réseau scolaire public pourrait s’assurer de la réussite des élèves en général, mais également de celle d’enfants provenant de milieux défavorisés. N’attendez pas qu’il soit trop tard avant de vous mobiliser afin d’éviter qu’une autre génération subisse les effets irréversibles d’une politique gouvernementale irresponsable qui favorise les intérêts des plus fortunés de notre société. 1. Sarah Champagne ,« Les écoles privées veulent accueillir plus d'élèves handicapés ou en difficulté» , La Presse 2. Daphnée Dion-Viens, « Les élèves en difficulté plus nombreux en réalité, selon des profs», TVA Nouvelles 3. Philippine de Tinguy, « École privée ou publique?», Journal Métro par
Megan Pasquale Elisia Alfano Anastasia Palatsoukas En 1964, le ministère de l'Éducation du Québec a été fondé. Depuis son établissement, l'éducation au Québec a subi plusieurs réformes. Pendant les années soixante, les premières écoles privées subventionnées ont été créées. À cette époque, l'éducation était dirigée par le clergé. Alors, le gouvernement du Québec a décidé de financer une portion des ressources de ces écoles pour conserver cet héritage. Actuellement, le gouvernement subventionne 38% des frais des écoles privées, contrairement aux écoles publiques qui sont financées à 100%.1 Chers lecteurs et lectrices, malgré le fait que les subventions accordées aux écoles privées soient fortement critiquées, elles offrent une multitude de bénéfices pour l’éducation au Québec tels que des avantages économiques et des avantages sociaux. D’abord, subventionner les écoles privées aide l’économie du gouvernement. Contrairement à ce que la plupart des gens disent, les subventions offertes aux écoles privées permettent à l’État d’épargner des billets verts. Les parents du secteur privé payent 60% des coûts totaux alors que le gouvernement paie 100% des coûts totaux pour le secteur public.2 Dix milliards de dollars vont aux écoles publiques du primaire et du secondaire, alors que seulement cinq cent millions de dollars sont dirigés vers les écoles privées.3 En regardant ces chiffres, pensez-vous encore que les écoles privées sont plus coûteuses que les écoles publiques? Comme les écoles privées sont plus économiques pour le gouvernement! De plus, le coût d’un élève payé par les contribuables au secteur privé représente 38% du coût établi dans le secteur public.4 Savez-vous que les écoles privées utilisent seulement 4.5% du budget de l’éducation? 5 En somme, ce sont les écoles publiques qui constituent le vrai problème de l’économie du gouvernement. Si l’État cesse de subventionner les écoles privées, le nombre d’étudiants composant le réseau scolaire public augmentera parce que de nombreux élèves du secteur privé migreront vers le public à cause de la hausse des coûts du privé. Par conséquent, le gouvernement devra augmenter les ressources qu’il accorde aux écoles publiques et il perdra de l’argent. Deuxièmement, de nombreux bénéfices sociaux ont été obtenus grâce aux subventions destinées aux écoles privées. Les subventions permettent aux parents et à leurs enfants de choisir une école qui est spécialisée dans plusieurs domaines tels que les langues, le sport et les arts. Cela crée une technique d’apprentissage qui est adaptée aux intérêts de chaque élève. De plus, les écoles privées sont moins élitistes qu’on ne le croit. En fait, selon la FEEP, 40% des élèves dans le système privé ont des difficultés d’apprentissage. Les subventions permettent aux écoles privées d’offrir les ressources nécessaires pour accommoder ces élèves et de mieux répondre à leurs besoins. Aussi, les élèves des écoles privées viennent de milieux socioéconomiques variés. Ne croyez pas que ce soient seulement des élèves issus de familles riches qui fréquentent les écoles privées, car on y trouve aussi des élèves qui viennent des milieux défavorisés. Les subventions réduisent les frais que les parents doivent payer pour envoyer leurs enfants dans une école privée. Alors, le prix de l’éducation privée est plus abordable pour les familles moins fortunées. Ne voulez-vous pas garder tous les avantages créés par les subventions aux écoles privées? Cela serait une des conséquences de l’abolition des subventions. Pensez-y. Bref, les écoles privées rapportent plusieurs bénéfices sur le plan social et sans les subventions, les élèves cesseraient d’obtenir ces avantages. En conclusion, le financement des écoles privées est responsable de plusieurs bienfaits obtenus par le gouvernement du Québec. Les subventions permettent au gouvernement d’économiser de l’argent dans le secteur de l’éducation, car il n’est pas obligé de payer pour tous les frais, mais seulement pour une fraction de cette somme. Par contre, les écoles publiques élargissent la dette de la province. En plus, les écoles privées qui sont subventionnées permettent aux élèves d’obtenir une variété de bénéfices. Il y a des programmes d’apprentissage adaptés pour les élèves avec des difficultés et il y a des écoles qui sont spécialisées dans certains sujets. Vous êtes parent, par exemple, et c'est le temps de choisir l'école où vous allez envoyer votre enfant. Selon vos moyens et vos valeurs, à quelle sorte d'école allez-vous l’envoyer? Le choix vous appartient. 1. <<Pourquoi financer l’école privée?>>, Cadre Feep 2. <<Qu’en est-il du financement public des écoles privées?>>, Levis CJMD 96.9 3. <<le financement public des écoles privées, un frein à la croissance économique>>, Radio- Canada 4. <<Pourquoi financer l’école privée?>>, Cadre Feep 5. <<Pourquoi financer l’école privée?>>, Cadre Feep par
Arianne Tremblay et Amanda Vanasse Le gouvernement devient de plus en plus gourmand et tient pour acquis l'argent des contribuables. Cela dit, la province du Québec est indéniablement surtaxée contrairement aux autres provinces. Dans cette optique, l'État a soit le choix d'entamer un marasme économique en abolissant les subventions aux écoles privées ou de conserver son système scolaire performant. Alors, chers contribuables et contribuables de l´avenir, ceci nous amène donc à la question suivante:« L´école privée devrait-elle être subventionnée par l'État?» Il est évident que le gouvernement ne peut pas abolir les subventions aux écoles privées, car cela entraînerait plusieurs conséquences négatives au point de vue économique et socio-économique. Premièrement, les écoles subventionnées apportent plusieurs avantages économiques. Chers lecteurs et lectrices, comprenez que si le gouvernement cessait de subventionner les écoles privées, cela alourdirait le fardeau fiscal de tous. Le secteur des écoles privées représente 20% des enfants à Montréal, 40% des enfants au Québec et 6% des enfants de l’école primaire et secondaire au Canada.1 Comme le déficit budgétaire augmenterait si tous ces élèves transféraient du système privé au système public! Augmenter les prix pour les droits de scolarité des écoles privées afin d’être capable d’enseigner de façon équitable amènerait plusieurs élèves à fréquenter les écoles publiques. Par conséquent, cela exigerait un coût de plus de 600 millions de dollars pour le gouvernement.2 Continuer à subventionner les écoles privées sauve 400 millions à 500 millions de dollars au gouvernement, pouvant être redistribués aux écoles publiques, car il n’a pas à payer pour les élèves faisant partie du système privé.3 De plus, les écoles privées consomment très peu du budget gouvernemental en matière d’éducation . Des 10 milliards de dollars consacrés à l’éducation primaire et à l'éducation secondaire, les écoles privées reçoivent 500 millions de dollars, confirme l'économiste Ianik Marcil. Le fait d’augmenter les prix aux parents qui envoient leurs enfants à l’école privée convaincrait ces derniers que l’école privée est trop onéreuse et ils enverraient donc leurs enfants à l’école publique. Cela obligerait une hausse de taxes scolaires et serait difficile pour les contribuables qui ne pourraient pas assumer cette augmentation. En somme, l’école privée est complémentaire à l’école publique. Alors, conservons l’aide gouvernementale offerte au secteur privé. Deuxièmement, abolir les subventions aux écoles privées entraînerait plusieurs conséquences sociales. Plusieurs élèves transféreraient du système privé au système public si le coût du système privé augmentait de manière draconienne. En outre, cela provoquerait une majoration de taxes. Il est également faux de croire que les familles avec des difficultés financières ne subiraient pas cette hausse de taxes. Chers lecteurs et lectrices, il est inutile d´abolir les subventions, car cela nuirait à certains payeurs de taxes. De plus, n’est-il pas important que le gouvernement garde un régime de taxation équilibré afin d’aider les contribuables qui sont limités par des contraintes budgétaires? Si le gouvernement ne maintenait pas un taux d’imposition raisonnable, certains contribuables ne pourraient plus continuer de payer l’école privée pour leur(s) enfant(s). Cela serait dommage puisque certaines écoles privées peuvent accueillir jusqu’à 40% d’élèves ayant des troubles d’apprentissage.4 Ces écoles allègent la tâche des professeurs au public. Ces derniers peuvent donc fournir plus de ressources pédagogiques à leurs élèves. Les écoles privées sont également au-dessus de la moyenne générale de réussite scolaire. Alors, pourquoi le gouvernement viendrait perturber ces écoles performantes? Bref, abolir les subventions aux écoles privées engendrerait plusieurs répercussions sociales. Avec cette majoration de taxes, certains contribuables devraient se priver d’autres choses, dont l’éducation de leur(s) enfant(s). Cela dit, ne détruisons pas notre système scolaire performant et risquer ainsi de provoquer une hausse de taxes. Pour conclure, il est primordial que les subventions attribuées aux écoles privées demeurent en place pour empêcher l’accroissement draconien du fardeau fiscal des contribuables. Les subventions offrent à certains élèves la possibilité de fréquenter les écoles privées performantes du Québec et d'obtenir un meilleur encadrement scolaire. L’État ne peut les abolir, car cela freinerait l’éducation de la société. Bref, il est grand temps que nous reprenions possession de nos porte-monnaie et que nous cessions d’être endormis par les sophismes de certains partis politiques et par les quelques syndicats qui sont en faveur de l’abolition des subventions. 1. « Le financement public des écoles privées, un frein à la croissance économique » Radio- Canada. 2. « Québec solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées » La Presse. 3. « Qu’en est-il du financement public des écoles privées? » Levis CJMD 96.9. 4. « Pourquoi financer l’école privée? » La fédération des établissements d’enseignement privés. par
Michael Minello et Chiara Perez-Vincelli Nous ne pouvons pas le nier, les élections provinciales suscitent plusieurs débats à propos de l’avenir du Québec. Sans doute, la société québécoise attend des changements, notamment dans le secteur de la santé et de l’éducation. Malgré tout, les partis politiques font fausse route, surtout dans notre système éducatif où subventionner les écoles privées est une façon de faire souvent contestée. Alors, chers contribuables, devons-nous abolir les subventions aux écoles privées? La réponse est bel et bien non. Nous allons le démontrer en présentant les effets positifs d’un point de vue économique d’abord, et ensuite d’un point de vue social. En premier lieu, si on abolit les subventions aux écoles privées, on risque de créer une rupture dans l’économie. En vérité, il y a une symbiose entre les élèves qui fréquentent l'école privée et ceux qui étudient dans les écoles publiques. Chaque élève au privé permet au gouvernement de dégager plus d'argent pour les établissements publics1. Alors, chers contribuables, pourquoi abandonner un système éducatif crucial à la prospérité de notre économie? Ne croyez pas que le but des écoles privées est de vous dérober de l'argent. On constate qu'un petit 5%2 du budget du gouvernement est consacré à financer les écoles privées. Vous devriez être mieux informés à propos des lieux où votre argent est dépensé. Québec Solidaire, un parti qui veut abolir les subventions aux écoles privées, a faussement établi qu'il coûterait 100 millions de dollars pour accueillir les élèves du privé au public3. Québec Solidaire fait fausse route. En réalité, cette somme s'élèverait à 600 millions de dollars4. Quelle différence! Voilà pourquoi il ne «faut pas croire tout ce qu'on dit»5. Bref, il est évident que la décision d’abolir les subventions aux écoles privées serait une erreur colossale en termes d'économie. En deuxième lieu, l'abolition des subventions aux écoles privées peut causer des ravages au plan social. Au lieu de régler les problèmes préexistants dans la société québécoise, les partis politiques se réunissent pour débattre de ces sujets sociaux. Ne croyez-vous pas que les partis politiques devraient accorder de l’importance aux problèmes ayant besoin de solutions? Les partis expriment leurs opinions sur ce sujet sans connaître tous les faits. Pour cette raison, la population du Québec a de fausses idées préconçues. Par exemple, Québec Solidaire a constaté que l'abolition du financement des établissements privés coûterait environ 100 millions de dollars 6 à l’État. Mais, cela est contesté par la Fédération des établissements d'enseignement privé qui ont présenté le vrai calcul. Ce mensonge n'informe pas le public sur les bénéfices qu’apportent les écoles privées. Par exemple, ces écoles peuvent offrir davantage de programmes pour aider leurs élèves. Elles prennent jusqu’à 40% d’élèves ayant des difficultés d’apprentissage. Ces établissements éducatifs ont le droit de modifier leurs cours pour améliorer la forme d’éducation qui est offerte, car elles ne suivent pas tous les règlements restrictifs du réseau public. Pensez aux jeunes. Les subventions ont beaucoup d’importance sur l’éducation des 12,7% d’élèves 7 qui fréquentent les écoles privées au Québec. En bref, il est clair qu’il y a plusieurs opinions à propos du financement des écoles privées, mais il serait une grande erreur d’ignorer les bénéfices sur la qualité de vie des étudiants et sur le système éducatif. En définitive, nous persistons à croire que la décision d’abandonner les subventions aux écoles privées n'est pas une idée très éclairée. Leur existence aide à maintenir l'équilibre économique et à préserver l'intégrité sociale. En résumé, il est indéniable que le financement public de ces établissements éducatifs apporte plus de bénéfices que d'inconvénients. Il semble que de nos jours, le débat public/privé devienne le cheval de bataille de nombreux politiciens. Non seulement, c’est le secteur de l’éducation qui est ciblé, mais on a déjà commencé à faire pression sur les soins privés dans le domaine de la santé… Bientôt, nous n’aurons plus le droit de payer pour se faire soigner 1- «Fédération des établissements d’enseignement privés» FEEP 2-«L’école privée doit-elle être subventionnée?» Radio-Canada 3- «Québec Solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées» La Presse 4- «Fédération des établissements d’enseignement privés» FEEP 5- «L’école privée doit-elle être subventionnée?» Radio-Canada 6- «Québec Solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées» La Presse 7- «Le financement public des écoles privées» Radio-Canada Mots: 616 |
AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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