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Simona Scozzari et Carl Le Breux Imaginez avoir à dire à votre enfant qu’il devra changer d'école et quitter ses amis dû au fait que vous ne possédez plus les moyens pour couvrir ses frais d'école, lui qui était inscrit au privé. Ceci est une situation à laquelle aucun enfant ni parent ne devraient avoir à faire face. Les 10 députés à l'Assemblée de Québec solidaire proposent d’enlever les subventions des écoles privées. Alors que ceux qui sont au pouvoir ne le souhaitent pas. Ceci nous incite à nous poser la question suivante: « Devons-nous continuer à subventionner les écoles privées?» Dû à de nombreux faits économiques et historiques en lien avec les subventions accordées aux écoles privées, nous sommes de l'avis que les subventions offertes aux écoles privées sont bénéfiques pour l’État et pour la société. Croyez-vous vraiment que le fait d’arrêter de subventionner des écoles privées sauvera réellement des billets verts au gouvernement? J’espère que votre réponse est non car, bien au contraire, les écoles privées constituent une aubaine pour le gouvernement. En effet, ces écoles n’utilisent qu’un mince 4.5% du budget réservé à l'éducation. (Vidéo: Pourquoi financer l'école privée?) Tout d’abord, la réalité, c’est qu’en arrêtant de subventionner les écoles privées, plusieurs familles n’auront plus les moyens d’y envoyer leurs enfants. Par conséquent, ces élèves intégreront l'école publique où le gouvernement devra payer 100% de leur scolarité au lieu du maigre 38% qu’il payait lorsqu’ils étaient au privé. (Vidéo: Pourquoi financer l'école privée?) Comme ce serait un grand changement! Selon Jean-Marc St-Jacques, l'auteur de « Pourquoi il ne faut pas arrêter de subventionner les écoles privées? », couper les subventions coûterait 600 millions de plus annuellement. Bref, cette première promesse électorale de Gabriel Nadeau-Dubois, le député de Québec solidaire, est plutôt embêtante dû aux statistiques incontournables mentionnées précédemment. Alors, chers lecteurs et lectrices de FLEcture, pensez-vous encore qu’abolir les subventions aux écoles privées vous serait bénéfique? La réponse est toujours tout simplement non. Grosso modo, les subventions aux écoles privées représentent une solution à la crise des finances publiques, un problème inéluctable au Québec à cette heure. En deuxième lieu, les écoles privées, datant des années 60, ont pour la plupart une histoire qui les accompagne. D’ailleurs, l’État devrait continuer à subventionner les écoles privées afin de garder l'héritage de ces patrimoines québécois. Auparavant, l'éducation était donnée par le clergé, ce qui implique que ces établissements possèdent plusieurs symboles qui représentent notre communauté religieuse catholique. Si l'État veut conserver ses symboles et cet héritage, il devra acheter ces établissements. Par conséquent, les sommes d’argent que l’État devra débourser augmenteront substantiellement. Ne pensez-vous pas que l’État n’a guère les fonds nécessaires pour faire cet investissement majeur? S’il continue à subventionner les écoles privées, l’État aura une influence sur les changements physiques qui sont faits à chacun de ces établissements. Ainsi, l’État pourra refuser tous les travaux proposés s’il est de l’avis que l'héritage est en danger. Dans le même ordre d'idées, la fermeture forcée de ces écoles serait certainement la cause de plusieurs parents mécontents. En fait, le sondage exécuté par CROP en 2014 démontre que 99% des parents sont satisfaits de l'éducation de leurs enfants au privé. Ce qui n’est certainement pas le cas à l'école publique. En somme, les subventions accordées aux écoles privées nous ont prouvé leur valeur et leur bénéfices sur les plans économiques et historiques. Sur le plan économique, éliminer les subventions coûterait plutôt cher au gouvernement qui ne possède pas les moyens pour cette augmentation majeure à cette heure. D’autre part, les subventions garderont l’héritage des bâtiments de la ville, héritage important pour les Montréalais. Cela nous amène à conclure que les subventions des écoles privées sont lucratives et profitables pour le gouvernement. Ainsi, il serait absurde de penser autrement. Ne gardez pas vos mains dans vos poches. Aidons notre génération future à atteindre ses accomplissements les plus désirables.
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Mia Dimatteo et Bryanna Bragagnolo Avant la Révolution tranquille, l’éducation québécoise était gérée par l’église dans un système privé. Les années soixante ont apporté au Québec plusieurs changements dans le domaine de l’éducation, dont la création du Ministère de l’éducation et des commissions scolaires régionales. Ces changements faisaient partie d’un nouveau système d’éducation administré par l’État. Néanmoins, les écoles privées existent encore aujourd'hui, mais certaines sont subventionnées par le gouvernement. Plusieurs Québécois s’opposent à ces subventions en disant qu’elles créent des inégalités socio-économiques, tandis que d’autres croient que les subventions sont bénéfiques pour la société. Donc, on doit se demander si on devrait abolir les subventions aux écoles privées. Selon nous, la réponse est indéniablement non, pour des raisons économiques et sociales. Pour commencer, les subventions aux écoles privées ont un impact positif sur l’économie. Selon une vidéo de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP), on économise 800 millions de dollars par année grâce aux écoles subventionnées. Ces établissements privés sont les propriétaires de leurs bâtiments et ils s’occupent aussi de leur entretien. Si le gouvernement arrêtait de les subventionner, il aurait à acheter ces édifices pour accommoder tous les élèves qui se tourneraient vers le système public. Il aurait aussi à payer pour les entretenir. La FEEP estime que cela, entre autres, aurait un coût de 600 millions de dollars pour le gouvernement. Réfléchissez au fait que cet argent fait partie du budget consacré aux autres projets gouvernementaux, dont les programmes sociaux. Voulez-vous vraiment diminuer nos économies d’une telle somme? De plus, les subventions aident à stimuler notre économie. Les frais scolaires réduits font que l’éducation privée est accessible à plusieurs enfants. Comme ils ont un taux de réussite de 93.1% , on a plus d’étudiants avec des diplômes supérieurs qui fréquentent de bonnes universités et qui réussissent bien. Par conséquent, ils trouvent des emplois plus payants qui stimulent notre économie. Bref, les subventions aux écoles privées génèrent plus d’argent pour le gouvernement en lui permettant d’économiser 800 millions de dollars par année et en diplômant un grand nombre d’élèves qui ont du succès dans leur milieu de travail. Pour poursuivre, les écoles privées subventionnées offrent aussi des avantages pour les élèves. Plusieurs de ces institutions ont des programmes spécialisés, dont des programmes qui sont plus axés sur les arts ou sur les sports. Chers lecteurs, vous ne trouverez pas ces programmes dans les écoles publiques. Si on abolit les subventions aux écoles privées, les quelques élèves qui dépendent de ces programmes à cause de leurs talents exceptionnels ne vont plus pouvoir en profiter. De la même manière, les écoles privées offrent une approche éducative différente. On donne aux élèves plus d’attention, ce qui permet aux professeurs de pouvoir travailler avec chaque enfant individuellement. Les classes sont aussi beaucoup plus petites, alors les enseignants sont plus attentifs aux difficultés particulières de chaque élève. Donc, les élèves qui ont des problèmes d’apprentissage bénéficient notamment de cela. N’ignorez pas que le taux de réussite est très élevé dans les écoles privées, ce qui démontre que c’est un système véritablement efficace. Alors, en abolissant les subventions à ces établissements, on nuit à l’éducation de nos générations futures. Pourquoi ne voudriez-vous pas aider les élèves? En bref, les écoles privées subventionnées créent un cadre d’apprentissage plus sain qui facilite la vie de plusieurs étudiants et qui leur permet de développer leurs talents remarquables. Comme c’est favorable pour leur bien-être! En définitive, il est indéniable que les sommes d’argent allouées aux écoles privées sont bénéfiques pour notre société en général. En subventionnant les écoles privées, on leur permet de générer des profits pour notre gouvernement. Les subventions permettent aussi à ces institutions de fournir de l’aide aux enfants qui en ont besoin, ce qui facilite l’apprentissage. C’est impossible d’ignorer le fait que les écoles privées subventionnées font plus de bien que de mal, et on devrait soutenir les institutions qui vont être avantageuses pour nos enfants. 1 <<Québec solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées>>, Martin Croteau, La Presse 2 <<La diplomation à Québec décortiquée>>,Martin Fortin, Le Devoir par
Alessia Manuele et Andrea Tullo La Fédération des Établissements d'Enseignement Privé (FEEP) travaille activement avec les écoles privées dans le but de les soutenir dans leur recherche d’excellence. Peu importe votre situation économique ou votre groupe social, les écoles privées offrent une éducation égale et uniforme à tous. Actuellement, le gouvernement accorde seulement 4.5%1 de son budget d’éducation à ces écoles annuellement. À cet égard, l’élimination des subventions causerait un état financier instable, même si plusieurs individus croient qu’elle aiderait l’État à économiser et à réduire les dettes. Pour ces raisons, couper les subventions n’est pas acceptable. Alors, nous prenons la position de défendre le financement gouvernemental qui aide astronomiquement à maintenir le secteur privé. Pour débuter, les écoles privées existent au Québec depuis les années 60. Saviez-vous qu’en 2016, il y avait 20% des élèves au Québec qui fréquentaient les écoles privées? Ceci représente environ 125 000 élèves.2 Quel grand nombre! Lecteurs et lectrices, certains croient que ces écoles encouragent l'élitisme et qu’elles n’acceptent pas d'élèves qui ont des troubles d’apprentissage. Par contre, cette croyance n’est pas tout à fait correcte. Les élèves ayant des difficultés et ceux provenant des milieux défavorisés égalent 40% du total des élèves dans le secteur privé. De plus, grâce à ces écoles, les jeunes et leurs parents ont la possibilité de choisir un établissement qui offre des programmes ajustés à l'intérêt de chacun, comme les programmes sports-études ou les programmes d’arts. Ceux-ci offrent une chance aux élèves de s'améliorer dans le domaine de leur choix tout en apprenant les mêmes choses dans les cours obligatoires. Alors, subventionnons les écoles privées, car cela continuera à donner un choix aux futures générations. Sans ces écoles, les possibilités pour certains élèves d’avoir une expérience scolaire agréable serait plutôt restreintes. Ensuite, saviez-vous que les écoles privées génèrent plus de 800 millions de dollars annuellement pour le gouvernement?3 De plus, le montant requis pour transférer tous les élèves du secteur privé au secteur public serait de plus de 600 millions de dollars4. Saviez-vous que cette dépense immense n’inclut pas la grande somme nécessaire pour acquérir et pour maintenir les bâtiments du secteur public? Alors, avec l’argent provenant du gouvernement, les montants déboursés par les parents pour l’école privée demeurent raisonnables pour plusieurs. Avec les subventions du gouvernement, le nombre d'élèves dans le secteur privé est capable de demeurer tel quel. Également, le Québec est la province qui possède le plus grand nombre d’élèves inscrits aux écoles privées au Canada, avec 125 mille étudiants5, ce qui représente 12.7%6 de la population de ceux qui fréquentent l’école. En bref, il semble évident qu’à l’état actuel, les subventions aux écoles privées aident plus qu’elles détruisent, tout en permettant au gouvernement d’épargner beaucoup plus d’argent. En fin de compte, il semble indéniable que les écoles privées sont à la merci des subventions attribuées par le gouvernement, car elles permettent de donner un choix à la population: un droit fondamental de la société. Aussi, sans le financement gouvernemental, les écoles privées ne seraient pas capables de maintenir leur niveau d’excellence. Donc, la poursuite des subventions est essentielle pour bien soutenir le secteur privé. Finalement, malgré le nombre d’individus qui croient fermement à l’abolition de leur soutien financier, les écoles privées offrent beaucoup plus qu’uniquement une éducation, elles offrent une chance de mettre les valeurs des parent en premier. Ainsi, en abolissant le financement du secteur privé, on enverrait le message à l’effet que les valeurs de ces parents ne sont plus valables. À force de vouloir que tous soient traités de façon égale, on en oublie nos différences et nos singularités. 1- Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) <<Pourquoi financer l’école privée>> publication de la FEEP, 2 octobre 2014 2- Ianik Marcil, <<Le financement public des écoles privées, un frein à la croissance économique>>, Radio Canada, 19 mars 2018 3-Martin Croteaux, <<Québec solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées>>, La Presse, 5 février 2014 par
Vanessa Balanca et Liana Brunetta L’assurance maladie, la société de transport et la société d’assurance automobile sont tous des services offerts par l’État aux citoyens québécois. Cette idéologie socialiste adoptée par notre gouvernement concerne notre système d’éducation aussi. Nous, les contribuables, savons qu’une partie de notre salaire est consacrée aux impôts, mais savons-nous ce que le gouvernement fait avec nos billets verts? Quarante pourcent[1] de notre argent finance les écoles privées. Alors, ne doit-on pas abolir ces subventions présentement mises en place par notre gouvernement? Certains croient que le financement des écoles privées est avantageux, par contre, nous croyons que ces subventions coûteuses nuisent à la croissance économique du Québec et qu’elles causent des conflits sociaux chez les élèves. Tout d’abord, les subventions des écoles privées devraient être abolies par le gouvernement du Québec à cause des effets négatifs qu’elles ont sur l’économie. En lisant, l’article «Québec solidaire veut abolir les subventions aux écoles privées», écrit par Martin Croteau, on peut apprendre que tous les Québécois paient des frais scolaires, mais que seulement des élèves au Québec fréquentent une école privée. Il existe des parents, comme les nôtres, qui contribuent au financement de ces établissements alors que leurs enfants ont étudié à l’école publique toute leur vie. De plus, l’État fournit des subventions alors que la majorité des élèves font partie du système public. Étudier à une école privée, c’est un choix. Les payeurs de taxes au Québec ne devraient pas sacrifier une partie de leur salaire pour payer les «choix coȗteux» des parents. Alors, d’après les statistiques présentées dans ces recherches, il semble évident que la province de Québec devrait mettre un arrêt au financement des établissements d’enseignement privés. Pour ajouter, les écoles privées concentrent la majorité de leurs ressources aux élèves favorisés. Souvent, la plupart de ces écoles n’acceptent pas les élèves avec des difficultés d’apprentissage. Ces élèves, par contre, ont besoin de plus d’attention et les écoles privées ne veulent pas dépenser de l’argent pour leur offrir les ressources nécessaires. Parfois, les jeunes doivent réussir un examen d’entrée pour pouvoir être acceptés dans ces écoles, ce qui sépare les élèves qui ont obtenu de bons résultats et ceux qui ont trop de difficulté. Savez-vous qu’à l’école privée on accepte seulement 2.7% àd’élèves avec difficulté, alors qu’à l’école publique, on accepte jusqu’à 20%[2] de ces élèves? Ceci crée des inégalités entre tous les élèves. Imaginez que votre enfant est en sixième année, qu’il consacre beaucoup d’efforts à ses études, qu’il s’inscrit à l’examen d’entrée d’une école privée, mais qu’il ne réussit pas. Il sera triste de ne pas avoir été accepté à son école de rêve. Comme parents, vous êtes déçus, et en plus, les écoles privées continuent à profiter d’une partie de votre salaire, même si votre enfant fréquente une école publique. Quel malheur! Alors, on doit réaliser que l’éducation est la priorité et non la réputation de l’école. On devrait permettre aux élèves avec difficulté d’obtenir de l’aide spécifique à leurs besoins. Si le gouvernement continue à financer les écoles privées, on encouragera la réputation élitiste de ces écoles. Enfin, il est indéniable que le gouvernement du Québec ne devrait plus financer les écoles privées, car les parents dépendent de notre gestion d’argent. Aussi, c’est incroyable qu’il y ait plusieurs élèves qui croient que s’ils n’étudient pas dans une école privée, ils seront désavantagés. C’est inévitable, nous devons payer des taxes ici au Québec, mais après avoir observé les recherches démontrées, on sait que notre argent finance un système d’éducation privé dont plusieurs ne pourront jamais bénéficier. À notre avis, il serait nécessaire d’intervenir, d’abolir les subventions aux écoles privées et d’utiliser cet argent pour améliorer les autres services publics, comme l’assurance maladie. Oui, une crise économique est possible, mais pensez aux élèves discriminés non seulement par le secteur privé, mais par nous-mȇmes si le gouvernement continue à prendre nos billets verts. [1] Marcil, Ianik. «Le financement public des écoles privées, un frein à la croissance économique», CBC News. [2] Lessard, Aleksandre. «Qu’en est-il du financement public des écoles privées?» par
Sofia Achkar et Savannah Carvalho Les taxes d'eau, les taxes d'essence, les taxes municipales, les taxes scolaires et finalement, les impôts sur le revenu. Les Québécois n'arrêtent jamais de payer des taxes. Ils sont étouffés. Mais savez-vous où tout cet argent va? Notre système de santé public est inadéquat, nos rues sont pleines de trous et notre système d'éducation est un désastre. Certains politiciens croient qu´abolir les subventions du gouvernement aux écoles privées pour les redistribuer aux écoles publiques serait une façon d'améliorer ce domaine du secteur public. Chers lecteurs, nous applaudissons cette idée à cause des bénéfices économiques et sociaux qu'elle apportera à la province du Québec. Nous sommes en accord avec l’abolition des subventions aux écoles privées. Premièrement, le financement public des écoles privées empêche la croissance économique de notre province. Chaque année, des millions de dollars, provenant des poches de la population générale, sont distribués aux écoles privées. Selon Ianik Marcil, un journaliste du journal Première, le gouvernement dépense environ 500 millions de dollars pour financer ces écoles. Cependant, seulement 12.7% des élèves québécois fréquentent les écoles privées. Prenez une minute pour réfléchir. Voulez-vous vraiment payer cette gigantesque somme d’argent pour 12.7% de la population des élèves? On croit que non. L'abolition des subventions de gouvernement aux écoles privées offrirait la possibilité d’investir cet argent dans d’autres domaines du secteur public qui en ont plus besoin. En plus, cet argent pourrait être investi dans des industries qui stimuleraient l'économie québécoise. Par conséquent, la province deviendrait plus riche et plus confortable. Cela serait avantageux pour tous les Québécois et non seulement pour un petit pourcentage d’entre eux. Ne croyez-vous pas que cela est une meilleure façon de dépenser notre argent? Deuxièmement, le financement public des écoles privées cause des problèmes sociaux pour les élèves de la province. Toute la province contribue au financement des écoles privées, mais seulement 12.7% des élèves qui étudient au Québec les fréquentent. En continuant de financer ces écoles, le gouvernement privent les écoles publiques des ressources dont elles ont besoin pour bien fonctionner. Ces établissements publics reçoivent moins d’argent, car une portion de la somme ramassée par le gouvernement pour l’éducation est donnée aux écoles privées. Si le gouvernement abolit les subventions aux écoles publiques, 100% de l’argent public ira aux écoles publiques et cela créera un système d'éducation plus équilibré entre les deux différents types d’institution. En plus, les écoles privées acceptent trѐs peu d'élèves ayant des difficultés d'apprentissages. Cependant, ceux-ci sont les élèves qui ont le plus besoin d’une aide supplémentaire et de ressources. Comme cela ne fait pas de sens! Nous devrions donner plus de financement aux écoles publiques pour qu’elles puissent répondre aux besoins de tous leurs élèves, particulièrement à ceux qui ont des difficultés additionnelles. En bref, il est évident que le système d'éducation provincial est imparfait à cause des subventions publiques aux écoles privées. Abolir ces subventions inutiles à des institutions privées qui sont déjà très confortables réglerait plusieurs problèmes économiques, car plus d’argent pourrait être utilisé pour améliorer des entreprises existantes. Avec l'injustice sociale entre les écoles publiques et les écoles privées, il est illogique de priver des écoles publiques pour être capable de donner plus de financement aux écoles privées, spécialement quand elles n`en ont pas besoin. Ne laissez pas ces écoles vous convaincre qu’elles ont besoin d’aide gouvernementale. Elles sont déjà très gâtées par le financement privé provenant des parents. En fin de compte, il faut se demander, comment vous voulez que le gouvernement dépense votre argent: pour le bien-être de quelques élèves ou pour le bien-être de tous les citoyens québécois? par
Gabrielle Calabrese et Loïc Lefebvre Sauvé Pendant les trois derniers mois, les élections provinciales ont été le point focal de tous les Québécois. Des quatre partis présentés, une attention particulière était accordée au nouveau parti, Québec Solidaire. Comme ses promesses ont été audacieuses! Affichées partout au Québec, ces promesses, surtout celles à propos de l’économie, ont été fortement supportées par le public. Cependant, la promesse d’arrêter les subventions aux écoles privées a causé une controverse et a souvent été critiquée pendant les débats provinciaux. Pour des raisons économiques et sociales, nous croyons que l’abolition des subventions aux écoles privées serait bénéfique pour le Québec. Premièrement, en éliminant les sommes importantes attribuées aux écoles privées, le gouvernement pourrait améliorer l’état de son système scolaire public. En moyenne, la subvention d’une école secondaire privée s’élève à 4,090 dollars par élève1. Du côté public, cette même somme est de 5,471 dollars ce qui signifie que les subventions au privé représentent 75% de celles du public1. Puisqu’un établissement privé, par définition, devrait se financer sans aide gouvernementale, le montant que reçoit ce réseau est inacceptable. Imaginez à quel point, en additionnant toutes les subventions du privé, nous pourrions moderniser et rénover notre système public. La différence entre les installations privées et publiques n’est-elle pas assez évidente? En effet, les édifices privés ressemblent souvent à des châteaux ou à des manoirs alors que nos écoles publiques tombent pratiquement en décrépitude. Le but n’est pas de transformer toutes les écoles publiques en châteaux. Ce que nous voulons, c’est que l’État s’assure que tous les établissements publics puissent satisfaire chaque besoin, que ce soit un système de climatisation, des nouveaux instruments de musique ou une couche de peinture. En somme, avec l’abolition des subventions aux écoles privées, nous pourrions combler un peu le fossé entre le réseau privé et public. Deuxièmement, les subventions aux écoles privées ont créé des inégalités dans le système d’éducation. Si nous arrêtons les subventions aux écoles privées, certains élèves qui fréquentent le réseau scolaire privé iront aux écoles publiques comme une migration d'oiseaux. Cette disparition probable d’un grand nombre d’écoles privées réduirait les inégalités au sein du système de l’éducation. Autrement dit, l’arrivée de milliers d’élèves du privé viendrait stimuler les écoles publiques. Par exemple, les écoles publiques en Ontario3, où le gouvernement ne finance pas les écoles privées, sont des modèles d’inclusion et de mixité sociale. N'oubliez pas que ceci est une des raisons pour lesquelles les écoles d’Ontario performent mieux que celles au Québec. De plus, les écoles privées sont subventionnées même si seulement 20% des jeunes au Québec fréquentent ces écoles2. Au Québec, sommes-nous vraiment pour ces subventions, que nous payons en partie, même si nos enfants ne fréquenteront probablement pas à une école privée? Les subventions devraient être données aux écoles publiques pour qu’elles puissent avoir un plus grand impact sur l’éducation des jeunes au Québec. En général, abolir les subventions aux écoles privées est nécessaire pour diminuer les inégalités dans le système de l’éducation et aussi, pour augmenter l’impact que les subventions ont sur les jeunes du Québec. En conclusion, il est évident que les subventions aux écoles privées sont catastrophiques pour l’éducation au Québec, car elles s’approprient des sommes qui sont nécessaires pour le développement et l'entretien de plusieurs écoles publiques. De plus, il est impossible de diminuer les préférences injustes dans le système d’éducation si nous ne coupons pas le financement au secteur scolaire privé. Selon nous, il est crucial que nous pensions à l'éducation des jeunes au Québec, qui fréquentent majoritairement des établissements éducatifs publics, et que nous prenions les décisions économiques ou sociales qui leur seront le plus bénéfiques. Bref, nous souhaitons que le débat du financement des écoles privées nous fasse réviser aussi le financement d’autres institutions privées telles que celles du domaine de la santé. 1- « Les écoles privées financées à 75% par l’État, révèle un comité » par Daphnée Dion-Viens, Le Soleil 2- « Faut pas croire tout ce qu’on dit » par Michel Lacombe, «Gravel le Matin » 3- « Le tabou des écoles privées » par Marco Fortier, Le Devoir par
Olivia Integlia Jessica Patone Les noirs contre les blancs, les riches contre les pauvres, les hommes contre les femmes et maintenant, le privé contre le public. Au point de vue historique, les séparations sont toujours présentes dans notre société. Malgré tout notre progrès, on souffre encore des inégalités. Mais cette fois-ci, c’est le gouvernement qui polarise la société québécoise. Les subventions des écoles privées encouragent la séparation entre les classes sociales. Par contre, plusieurs militent pour le bienfait des écoles privées et ne pourrait plus y envoyer leurs enfants si on coupait leur subvention. Cela nous amѐne à poser la question suivante: est-ce que les subventions aux écoles privées devraient être abolies? Pour des raisons sociales et économiques, on est contre les subventions aux écoles privées. D’abord, sachez que les subventions aux écoles privées causent plusieurs inégalités sociales partout dans la province. En fait, saviez-vous que le Conseil de l’éducation a jugé que notre système scolaire était le plus inégalitaire au Canada? Épouvantable! Spécialement quand on considère que le Québec est une société où tout le monde devrait posséder des droits égaux. Malheureusement, les enfants moins favorisés n’ont pas de chances égales pour poursuivre le métier de leur choix, car ils n’ont pas les moyens de s’inscrire à des écoles où la qualité de l’enseignement est supérieure. Les écoles privées sont inaccessibles pour une grande portion de notre population, les immigrants inclus. Ces derniers représentent le futur de notre province. Si on veut développer un avenir avec un peuple éduqué et favoriser le progrès dans notre société, nous devons suivre d’autres provinces comme l’Ontario qui ne dirigent aucun fonds vers les écoles privées. D’ailleurs, c’est ce que proposent les membres de Québec Solidaire qui veulent abolir les subventions aux écoles privées, car ils ont réalisé qu’il y avait des inégalités dans notre système scolaire et que ces sommes d’argent dépensées étaient désavantageuses. En somme, les subventions aux écoles privées vont à l’encontre des principes d’égalité de notre province. Présentement, notre système scolaire dévalorise les enfants moins favorisés, car le gouvernement ne leur offre pas les ressources pour réussir comme le font les élèves qui viennent d’une école privée. Ne fermons pas nos yeux. Notre société peut changer cette triste réalité en votant pour un parti politique qui assurera une scolarisation uniforme pour tous les enfants de notre province. Ensuite, chaque individu finance les écoles privées en payant des taxes. Par contre, les fonds donnés aux écoles privées réduisent le capital pour l'amélioration des établissements publics. Saviez-vous que le gouvernement n’utilise pas cet argent pour améliorer nos services essentiels? En fait, le gouvernement ne révise pas suffisamment les conditions des hôpitaux, des écoles publiques et d'autres services qu’il subventionne. Au lieu de cela, l'État utilise nos taxes pour financer les écoles privées. Cela cause des problèmes, car seulement 6% des élèves les fréquentent. Donc, la majorité des élèves souffrent des conditions désagréables dans des écoles publiques, alors que les élèves au privé sont continuellement enrichis. De plus, si 500 millions de dollars sur 10 milliards de dollars, actuellement accordés aux écoles privées, étaient consacrés aux services publics, on pourrait voir des changements significatifs. En utilisant, les fonds des écoles privées, on pourrait devenir témoins d’une révolution bénéfique. Comme les résultats pourraient être incroyables! Pour conclure, il semble indéniable que les écoles publiques souffre des conditions inconvenables. Il ne faudrait pas subventionner les écoles privées. Cette polarisatrice encouragent un cercle vicieux qui enrichit davantage les riches et appauvrit davantage les pauvres. Donc, il est impératif que le gouvernement investisse le maximum de fonds possibles afin d’améliorer le système scolaire public québécois. Cela nous donnera les moyens suffisants pour investir dans divers secteurs publics, ainsi que pour mettre l’emphase sur l’importance d'atténuer les injustices entre les groupes sociaux. En supprimant simplement les subventions aux écoles privées, nous nous rapprochons d’une transformation d'une société polarisée en une société unie. 1- Josée Legault «Le tabou ultime»,Opinions, Journal de Montréal, jeudi 30 mars 2017 2- Ianick Marell «le financement des écoles privées, un frein à la croissance économique», économie avec Ianick Marell, lundi 19 mars 2018 3- Ianick Marell «le financement des écoles privées, un frein à la croissance économique», économie avec Ianick Marell, lundi 19 mars 2018 par Joseph Marra et Jessica Aloe Dans les années 60, la Fédération des établissements d'enseignement privés a été fondée. C'est de cette époque que les écoles privées subventionnées ont leur origine et c'est à partir de cette époque que ces subventions ont commencé à former une division dans notre population. Cette division s’est accentuée au cours des années et en 2018, la population québécoise fait face à des conflits d'inégalité dans le domaine de l'éducation. Ces inégalités entre les écoles publiques et les écoles privées sont dénoncées depuis longtemps par les politiciens et les médias. Cela soulève la question suivante: doit-on cesser de subventionner les écoles privées? Chers lecteurs et lectrices, nous croyons que le gouvernement doit abolir les subventions données aux écoles privées à cause de problèmes éthiques et des injustices liées à leur financement. Premièrement, les écoles publiques ont besoin de financement. Les écoles publiques n’ont pas de ressources pour toutes les exigences scolaires. Ils doivent couper des activités, des travaux, des sports, etc. Ceux et celles qui reçoivent un enseignement dans un établissement scolaire manquent de matériaux et de professeurs pour bénéficier dune bonne éducation. Une école primaire a été fermée à cause de la pourriture. Certains territoires moins fortunés avec moins de ressources utilisent des classes roulottes à l'école. De leur côté, les écoles privées ont des ressources pour des auditoriums, des sports, etc. Comme celles-ci ne sont pas nécessaires! Les écoles privées obtiennent une tonne de subventions pour des activités parascolaires, mais la majorité des écoles au Québec sont publiques. Pourquoi les écoles publiques doivent-elles souffrir alors que les écoles privées ont plus de ressources qu’elles en ont besoin? Si on arrête de subventionner les écoles privées, on arrêtera la crise des finances publiques. D'après les informations obtenues, il semble évident que les écoles publiques ont besoin d’aide financière pour des ressources que les écoles privées ont déjà reçues. Deuxièmement, subventionner les écoles privées cause des problèmes éthiques. Est-ce moralement juste de donner plus d’argent à certains élèves et moins aux autres? Pourquoi le gouvernement a-t-il le choix de financer les écoles et les élèves de son choix, alors que les élèves n’ont pas le droit de choisir la qualité de leur éducation? Si deux élèves font un examen de mathématique, et qu’on donne une calculatrice à l’un a;ors que l’on ne donne rien à l’autre, qui réussira le mieux? La même logique s’opère dans la situation qu’on vous présente. On doit subventionner toutes les écoles également ou n’en subventionner aucune. Le gouvernement a le devoir de traiter tous les élèves également et de leur donner les mêmes chances, sinon il enfreint le droit à l’éducation des élèves. Il est inéquitable que le gouvernement prive les élèves du public d’une éducation plus adéquate. Les élèves doivent avoir le droit de choisir le niveau de difficulté de leur éducation. On ne doit pas leur refuser l'accès à une éducation de qualité parce qu’ils n’ont pas l’argent nécessaire. Saviez-vous que tous le parents paient pour subventionner les écoles privées avec leurs taxes? Par contre, Radio-Canada explique que seulement 12% des élèves en bénéficient; seulement 12% des élèves québécois fréquentent des écoles privées.1 Chers citoyens québécois, n’ignorez pas l’injustice de cette situation. Éthiquement, le gouvernement doit accorder à toutes les écoles la même somme d’argent. Pour résumer, l’État doit être conscient des effets éthiques et moraux liés à la subvention des écoles privées. En somme, nous croyons que le gouvernement doit arrêter de subventionner les écoles privées en raison de l'inégalité financière causée par ces subventions et des problèmes moraux qu’elles apportent. Donc, n'êtes-vous pas d’accord qu’on doit mettre une fin aux subventions données aux écoles privées? Si le gouvernement agit et égalise les subventions, l’avenir apportera un système d'éducation plus équitable qui sera presque parfait. 1 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1121289/education-eleves-systeme-public-colleges-subvention-manon-masse |
AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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Telephone514-374-1999
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