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Liana Brunetta et Olivia Integlia Le Canada a toujours été reconnu autour du monde comme ayant un système judiciaire unique. Notre société démocratique dépend largement de la manière dont nous intégrons les principes de droits et de libertés dans nos lois et nos verdicts. Cependant, la peine clémente de Michel Cadotte, l’homme coupable d’avoir tué sa femme souffrant de la maladie d’Alzheimer, démontre qu’il y a un problème dans notre système de justice, étant donné que la sentence de Michel Cadotte n’est pas adéquate par rapport au crime qu’il a commis. Donc, cher lecteurs, pensez-vous réellement qu’en lui donnant une peine douce, Michel Cadotte a reçu la justice qu’il méritait? Compte-tenu de son état mental et de notre obligation morale de le punir, il est indéniable qu’il devrait recevoir une peine de prison de longue durée pour ses actions incompréhensives. En premier lieu, l’état mental de Michel Cadotte, au moment du crime, est douteux. Depuis la fin du mois de février, Michel Cadotte a été reconnu coupable d’homicide «involontaire». Pourtant, cette réclamation est remise en question. Les fils de Jocelyn Lizotte, la victime, ont abordé le sujet d’égoïsme de M. Cadotte pendant leurs témoignages. Danick Desautels, un de ses fils, a dit directement à M. Cadotte, «Je sais très bien que tu ne l’as fait que pour toi, pour te libérer toi.» Donc, croyez-vous que M. Cadotte a commis le meurtre pour mettre fin aux souffrances de sa femme ou pour se libérer de ses propres afflictions? Après avoir entendu la malheur de la famille de Mme Lizotte, c’est donc évident qu’aux yeux de ses fils, les intentions de M. Cadotte n’était pas remplies de compassion. En outre, Michel Cadotte a empêcher sa femme d’avoir une mort naturelle et paisible lorsqu’il a laissé ses émotions prendre le contrôle de ses actions. Il est donc impossible d’oublier le fait que ses actions étaient égoïstes, étant donné qu’il n’y a aucune raison pour croire le contraire. Oui, il a tenu beaucoup de responsabilité avec le traitement de la maladie de Mme Lizotte, mais ceci ne justifie pas ses actions. Un crime si grave mérite une peine de longue durée, non seulement pour réclamer la justice pour Jocelyne Lizotte, mais pour sa famille aussi. En deuxième lieu, afin d'améliorer la réputation des jurés et des juges, nous devons commencer à rendre justice à ceux qui le méritent. En effectuant des mesures avec l’objectif d’imposer une punition adéquate à Michel Cadotte pour la mort de sa femme, nous obtenons des changements tangibles. Non seulement recevons-nous la justice légitime que Jocelyn Lizotte mérite, mais nous remplirons notre obligation morale. Selon le Huffingtonpost, « (Jocelyne Lizotte) ne pouvait ni parler, ni reconnaître ses proches, ni s'acquitter de ses tâches quotidiennes » alors, comment peut-elle avoir pu prendre une décision de vie ou de mort? Michel Cadotte, étant son mari, n'était pas en position de prendre cette décision par lui-même en ce qui concerne la valeur de la vie de Mme Lizotte. De plus, ses actions ne sont pas différentes de celles d'un meurtre. Il l'a déshumanisée et il n'a démontré aucun remord pour ses actions. Si Michel Cadotte reçoit une peine clémente, cela indiquera que la vie de Mme Lizotte n’a pas de valeur aux yeux de la loi. Aussi, cela implique que nous ne valorisons pas les droits de nos citoyens, étant donné que nous ne pouvons pas tenir un homme responsable d'un meurtre qu'il a admis avoir commis sans regret. Au contraire, une peine sévère permet à la société de suivre en conséquence la loi en sympathisant avec la victime. Il est impératif que notre système de justice tienne ceux qui enfreignent les lois responsables de leurs actions. Si nous n'obtenons pas la justice qu'elle mérite, cela démontre un manque de progrès dans nos lois ainsi qu'une occasion manquée pour renforcer les principes moraux. Pour conclure, Michel Cadotte n’est pas au-dessus de la loi, donc il doit faire face aux répercussions sévères de ses actes criminels. En lui donnant une longue peine de prison, on s'assure que Michel Cadotte reçoive une punition adéquate. Tout d’abord, en le tenant responsable, nous reconnaîtrons les véritables intentions de ses actes. De plus, on accomplit notre obligation morale lorsqu’on apporte la justice pour Jocelyn Lizotte qui a perdu sa vie aux mains de son mari. Enfin, Michel Cadotte ne peut pas être pardonné pour ses actions. Il devrait passer la fin de ses jours en prison pour se repentir.
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AuthorLes élèves de Madame Quenneville, FLE V Archives
April 2019
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